• À Sufokia, on pourrait presque croire que tout le monde est rentré dans une colère noire. Pour une histoire de guerre contre la nation d'Amakna, dirigée par l'orgueilleuse Florie. Carolina avait donc décidé d'aller voir ce qui se tramait. Quelle ne fut pas la surprise de cette pauvre petite lorsqu'elle se rendit compte du conflit. Ainsi que des dégâts provoqués. Comment allait-elle y remédier, en tant que noble de Sufokia ? Une idée lui vint alors en tête. Le pipeau que lui avait donné XI.

    CAROLINA - Si j'en jouais, je pourrais calmer tout ce monde... Pourvu que cela marche !

    La petite Sadidette sortit alors son instrument, outil lui servant à répandre la paresse et le calme à la seule écoute de ces notes aussi singulières qu'enjôleuses. Elle commença à souffler quelques notes. Tout le monde se retourna. Cette musique semblait les attirer, les apaiser... Que se passait-il donc ? Que faisait donc cette enfant, à l'air perdue, à jouer de ce pipeau d'apparence divine ? Était-ce une divinité qui invitait le peuple à calmer leur rage ? Personne ne le sut. Cette mélodie fredonnait.

    "Calmez-vous donc, cher peuple de Sufokia, venez donc avec moi dans le pays des rêves, celui où tous vos souhaits se réalisent... À quoi bon travailler si ce n'est que pour se battre ? Laissez donc ces craintes de côté, je vous emmène..."

    On aurait dit qu'un esprit s'était emparé de l'instrument. En effet, c'était la démone XI, affiliée à la paresse, qui parlait à travers la musique, depuis l'esprit de Carolina. Le peuple de Sufokia s'écroula, comme endormi. Ou bien... Temporairement... Ou définitivement ?

    Le lendemain, ils étaient encore là. Ils n'étaient pas morts. Ils répondaient aux paroles d'autres habitants. Ils refusaient de bouger et voulaient continuer de dormir. Personne ne sut expliquer cette étrange maladie qui les avait atteints la veille. Le pipeau les avait-ils envoûtés, jeté un sort ? Personne ne le sut non plus !

    Seule une jeune fille le savait, Carolina. La petite était remontée dans son château pour dormir et parler avec XI de ses actes. Bientôt, tout Sufokia allait être endormi et possédé par la paresse. Chaque personne à terre équivalait à une nouvelle once de pouvoir pour Carolina.

    CAROLINA - Bientôt la colère et les chahuts ne seront plus de ce monde. Je les endormirai tous, jusqu'au dernier ! Jusqu'à ce que le calme et la paix puissent régner en Sufokia... Elle aura enfin la réputation qu'elle mérite, celle d'une ville calme !

    Une petite lueur bleue scintilla dans les yeux de Carolina. Une lueur à la fois douce et méchante. La paresse n'était pas un péché violent.

    XI - N'oublie pas, plus tu feras tomber de personnes et plus ton pouvoir se renforcera...

    En était-il de même pour Nathalie et le péché de la colère, qu'elle traînait avec elle à cause de Rushu ? La jeune femme a quitté Bilbyza pour Kelba. Là-bas, elle savait qu'il y aurait des gens à punir. Beaucoup de gens...

    NATHALIE - J'en connais plusieurs qui feraient mieux de se calmer tout de suite sur ces terres marchandes... Sans compter les avaricieux qui doivent y traîner !

    "Sacris" (son nom de code), la Sacrieuse infernale, décida de se rendre vers l'hôtel des ventes de l'île, lorsqu'elle vit soudain un énorme volatile tourner autour d'elle, tel un vautour... Ou bien... Un Corbac ? Pire... Un corbeau noir.

    Celui dont on n'avait jamais vu le vrai visage, laissa tomber quelques plumes avant de se précipiter sur Nathalie, qui sortit son couteau et lui infligea un coup.

    NATHALIE - Arrière, qu'as-tu donc ?

    Le corbeau noir atterrit. Celui que l'on devait craindre autant que les ténèbres s'arrêta. Nathalie pointa toujours son arme contre lui.

    NATHALIE - Je tuerai tous les gens qui commettront des péchés dans ce monde.
    CORBEAU NOIR - Tu n'en auras donc pas fini. (Il éclata d'un rire sinistre.)
    NATHALIE - À commencer par les avaricieux qui doivent se cacher en ces terres...

    Le corbeau noir vit tout à coup l'aura du Seigneur démon Rushu entourer Nathalie. Il recula d'un coup, comme paniqué. Assez étrange... Le corbeau noir avait bel et bien peur de Rushu ! Peut-être n'était-il pas aussi monstrueux qu'il le prétendait...

    CORBEAU NOIR - Petite, regarde derrière toi !
    NATHALIE - Quoi donc ? Voudrais-tu me tromper ?
    CORBEAU NOIR - Le seigneur démon...
    NATHALIE - Je suis lui et il est moi. Je suis Sacris, celle qui sanctionne les fautes. Je ne pardonnerai jamais. Je te laisse, tu ne sembles rien n'avoir fait qui puisse troubler l'équilibre... En revanche, tes victimes, sont souillées par un mal dont je vais me débarrasser.

    Nathalie repartit vers les échoppes. On y trouva notamment des Enutrofs. Au premier visu, ils en voulaient vraiment pour leur argent. Ils rechignaient à baisser les prix malgré les troubles causés par le corbeau noir. Nathalie leva sa main. Elle ne semblait plus elle-même. La colère en elle s'était réveillée. L'avarice, un des pires péchés qui pouvaient exister ! Il fallait le punir.

    Comment les marchands allaient-ils réagir... En voyant leur butin partir dans les flammes de l'enfer ?

    Nathalie le comprit assez vite et mit feu, possédée par Rushu, à toutes les échoppes des avaricieux. Ces derniers tentaient d'implorer celle que l'on devait nommer "Sacris".

    NATHALIE - On se reverra dans la Shukrute, pécheur rongé de l'avarice. Ta peur de la perte aura causé la tienne.

    Et elle partit, laissant derrière elle un corbeau noir confus et des flammes brûlant de leurs cendres derrière elle. Le paysage de l'enfer.


  • Ticket de licence (lien pro)

    Je suis tombée sur une belle image sur le site japonais Pixiv et ai repéré une belle archère, que j'ai un peu modifiée dans ce render... :)

    Render Crâtte [CS BY-NC]

    Type : Render
    Temps de dessin : 40 minutes
    Dessiné le : 23 Septembre 2014
    Niveau de censure : 0/5
    Collection : Ankama - 1° Public
    Couleurs (Comté) : Blanc
    Couleurs (Faber-Castell) : Or, doré, beige, terre de Sienne, café, vert clair, jaune pâle, jaune, kaki, bleu clair, bleu moyen
    Outils : Crayon de papier HB, gomme, taille-crayons
    Licence : Ce fichier est répertorié au catalogue de licences - Copyleft Spécifique Attribution Pas d'utilisation commerciale

    Copyleft spécifique BY-NC (CS BY-NC) 14.0 [1.3]

    - attribution "Tokina Japona"
    - but commercial non autorisé
    - demande pour les personnes ne faisant pas partie de la liste des ayant-droits obligatoire pour réutilisation, et ce dans les termes de la licence.

    Phrase de la fin : "Japan style!"


  • Les pactes signés, il devait tout de même rester quelqu'un prêt à tout affronter. Une personne qui allait arrêter tous les pactes de tous les démons.

    Une jeune disciple d'Ecaflip, originaire de Bonta, apprit ce qu'il se passait. Des jeunes filles enlevées à Katrepat, des cadavres à Sufokia, une jeune femme assassinée à Astrub, une mystérieuse épidémie de boulimie à Brâkmar, de l'or qui disparaissait comme par hasard à Bonta, sans compter la tyrannie naissante d'Amakna et les meurtres isolés de criminels de Bilbyza.

    Il se tramait quelque chose de flou dans ce monde. Une seule fille pourrait peut-être tout arrêter... À condition d'y parvenir car six des sept mauvaises nouvelles étaient provoquées... Par des nobles !

    La petite Astérine se précipita vers le chevalier Justice qui était assis sur son rocher à Cania, gardant Anathar comme cape, un dangereux Shushu. C'est lui qui lui expliqua à quoi étaient dus les péchés : à des décisions démoniaques pour piéger les habitants dans leur Shukrute pour l'éternité. Hélas, s'étant avoué trop fatigué, il décida alors de céder la mission à Astérine, qui accepta.

    À première vue, la chose la plus facile serait d'attaquer celle qui n'était pas noble... Mais si elle se faisait tuer ?

    Il fallait autant agir dans la discrétion...

    Ce que fit également Tori d'ailleurs. La jeune femme se languissait de ses petites otages qu'étaient Alexandra et Claire et elle alternait les coups à chaque ensemble de minuit. Son pouvoir grandissait, de même pour ses ailes.

    Puis à un moment elle se rendit compte que deux filles une fois sur deux, ce n'était pas encore assez puissant. Il lui fallait encore d'autres filles. Mais où les trouver ?

    TORI - C'est bien d'avoir ses deux petites pour soi toute seule... Mais je commence à m'ennuyer.

    Une idée démoniaque naquit dans sa tête : aller enlever chaque fille qu'elle croiserait dans le bourg, et plus tard dans Amakna, le continent le plus proche, ainsi que Brâkmar qui n'était pas aussi éloignée non plus.

    Aussitôt dit, aussitôt fait, Tori délaissa Alexandra et Claire, sous prétexte qu'elle allait leur chercher des "amies", et se précipita vers Amakna, la terre menée par l'orgueil.

    Elle y enleva une autre disciple de Crâ, puis à Brâkmar une disciple de Sadida.

    De retour au château, elle réfléchit avec Ombrage, la démone qui la contrôlait. Tori regarda sa chevelure dans le miroir et se rendit compte qu'elle était encore plus belle qu'avant.

    OMBRAGE - Si tu continues, ils seront encore plus beaux... Aspire encore plus leurs âmes...
    TORI - Mais oui, les âmes, ce sont elles...

    Le destin se dessinait comme une nuit de folie pour l'assoiffée de la luxure.

    De même pour l'autre "assoiffée", de nourriture cette fois.

    Sans pour autant perdre ou gagner un seul gramme, Esmène continuait de tout dévorer sur son passage, on ne compta même plus le nombre de plats importés ou cuisinés sur place qui sortaient pour ne jamais revenir dans les fourneaux.

    Les esmarlopes, mangées. Les foies gras, mangés. Les kokosodas, bus. Les boissons d'épouvante, bues. Les Tristepains, mangés aussi. Les soupes de chardon, malgré leur goût infect, dévorées en une seule cuillerée à soupe !

    ESMÈNE - Mais c'est tout ? Que ça ? Allez aux fourneaux, fainéants ! Je sais qu'il y a encore plus de nourriture à dévorer !

    Bien évidemment, les chefs et les navires n'en pouvaient plus, et avaient beau présenter comme excuses la famine dans d'autres villages, cela était égal pour cet estomac contrôlé par une démone.

    ESMÈNE - Ne poussons pas mémé Enutrofette dans les orties ! Ou sinon...

    Sans compter que cette famine n'en était pas vraiment une. Un jour de balade, Esmène avait renversé quelques gouttes de bière de son calice sur plusieurs Brâkmariens. Ces derniers se sont transformés en des espèces de vampyres zombies qui réclamaient à manger et suivaient sans arrêt celle que l'on nommait "l'estomac du mal".

    Quelques disciples d'Otomaï commencèrent à analyser ce mystérieux mal, qui n'était pas contagieux entre les Brâkmariens et dont la maladie venait d'Esmène elle-même ainsi que le liquide que contenait son calice. Aussi ils nommèrent ce mal "la malédiction d'Esmène".


  • Autre péché qui s'était réveillé : celui de l'envie. Pire que la jalousie. Le niveau supérieur. Les ciseaux étaient tombés dans l'eau et ramassés par une jeune couturière Astrubéenne, la seule infernale du peuple, bourgeoise mais pas noble. Priscilla voyait ces ciseaux comme un cadeau à son bon travail. Couper des rubans, emballer, coudre, et encore découper quelques petites choses, elle prenait son travail à cœur. Mais Priscilla était légèrement "colère" (et moins que d'autres), elle rêvait de tellement de choses, qu'elle ne pourrait malheureusement jamais avoir !

    Le démon dans les ciseaux était bien au courant de ces malheurs. Et il allait la réveiller un peu. Déclencher ses instincts et pouvoir se protéger. Ce fut lors d'une séance de travail avec un gros ouvrage que Priscilla fit connaissance de Djaul, le démon caché dans les ciseaux. Il lui raconta son histoire et lui proposa d'assouvir sa vengeance avec lui. Priscilla fut prise de quelques doutes mais finit par accepter.

    Le lendemain, l'ouvrage n'était pas encore terminé et Priscilla s'était rendue compte qu'elle n'avait plus assez de certaines fournitures, aussi décida-t-elle de les acheter dans les différentes échoppes d'Astrub. Elle se rendit notamment chez Tati Hacheum, une Ecaflipette au pelage blanc pour se procurer son tissu.

    Ce à quoi ne s'attendait pas l'Osamodette c'était ce jeune Xélor en train de travailler sur des fils, au métal bleuté et aux bandelettes brunes. Elle tomba immédiatement sous le charme, mais dut se résoudre à rentrer à son logis pour terminer ce qu'elle avait commencé hier.

    Dans l'après-midi, à quinze heures tapantes, Priscilla ressortir de nouveau pour aller redonner son travail enfin fini. Elle revit alors le jeune Xélor... Mais cette fois, il n'était pas seul. Une jolie Eniripsa habillée d'orange et aux cheveux roux comme le bronze l'accompagnait.

    PRISCILLA - Si tu penses pouvoir me tromper... Tu te trompes... Le jour où elle viendra me voir, je te ferai mien ! Tu ne mérites que moi ! Qu'est-ce que tu lui trouves ?

    La jeune fille sortit une cape Tofu, bien fine, bien moelleuse, bien plumée... Priscilla resserra ses poings. Comment une telle petite pouvait avoir de si beaux vêtements ?

    Cela en était de trop. Le soir, la jeune Eniripsa (qui se nommait Prospérine) vint à la boutique de Priscilla, ramenant sa cape Tofu déchirée par les griffes d'un phorreur. C'était peut-être une chance pour celle qui avait signé le sixième pacte infernal de se venger.

    PRISCILLA - Si vous le souhaitez, je peux vous montrer mon atelier.
    PROSPERINE - Je ne voudrais pas vous déranger pendant votre travail...
    PRISCILLA - Si, si, j'insiste !

    Priscilla entraîna la jeune fille jusqu'à son atelier et lui annonça qu'elle allait s'absenter pour aller chercher son matériel. Elle reparut derrière le dos de Prospérine et lui asséna un très violent coup de ciseaux. L'envie venait de faire sa première victime.

    En sortant très loin de la ville pour s'échapper vers les îles, se trouve la dernière jeune femme qui eut l'honneur de rencontrer Rushu, qui était caché dans le couteau de colère. C'était une Sacrieuse du nom de Nathalie qui l'avait ramassé. Elle était plutôt distante, regardait le comportement des gens, l'analysait et en tirait des conclusions qui l'obligeaient à prendre encore du recul. Au point même de finir dégoûtée.

    Car s'il y avait bien une chose dont elle avait horreur, c'était que les gens obéissent aux péchés et ne respectent plus les règles données par les dieux. Nathalie n'était tout de même pas une nonne dédiée à aller au Bibliotemple chaque matin, mais elle prenait pitié pour les divinités.

    Pour elle, Rushu était aussi une divinité, au même titre que Djaul, Brumaire ou Jiva. Native de Brâkmar, elle s'était réfugiée à Bilbyza, navrée des comportements "puérils" de certaines personnes.

    Cette fois, c'en était de trop pour Nathalie qui hurla à la vengeance et à la punition. Rushu se réveilla à ce moment-là. Lui aussi il voulait une vengeance contre Sacrieur. Pourquoi ne pas emmener une de ses disciples à la Shukrute à sa mort en la corrompant ?

    Rushu était moins diplomate que d'autres démons, comme Anerice ou bien encore Ombrage.

    RUSHU - Prends ce couteau et venge-toi sur les autres. Ta mission : te débarrasser des péchés des autres personnes. Et te venger !

    Nathalie accepta cette mission et commença à être possédée par l'énergie du couteau, une énergie qui allait décupler sa rage et son envie de vengeance.

    Toute personne qui commettrait un péché visible serait tué par cette lame imbibée du pouvoir de la colère, possédée par une disciple de Sacrieur prête à tout pour venger son honneur.

    C'est ainsi qu'elle signa le dernier pacte infernal. Elle allait être la femme finale, celle qui était possédée par le maître et le seigneur des démons en personne, presque aussi important qu'un autre dieu.

    Pour commencer, certains Bilbyboys et de Bilbygirls qui s'étaient adonnés à une fête complètement démesurée. La gourmandise sans doute des sucres et des glucides très fréquents sur l'île de Bilbyza. Nathalie fut consumée par la colère et s'infiltra dans la fête, qui finit en véritable massacre.

    NATHALIE - Je suis celle qui sanctionne. Celle qui renvoie en enfer les péchés afin qu'ils n'apparaissent plus sur le monde des Douze. Je suis la vengeresse, l'avide de vengeance et de justice.

    Elle s'instaura un nom de code, "Sacris", contraction de "hybris" (démesure) et du nom de sa déesse.

    Mais les pactes étaient tous scellés désormais, et le monde des Douze allait être frappé par les sept péchés. La gourmandise à Brâkmar, l'orgueil à Amakna, la paresse à Sufokia, l'avarice à Bonta, l'envie à Astrub, la luxure à Katrepat et la colère dans Bilbyza. Et peut-être même au-delà...


  • Résultat du live sur Twitch du 20/09.

    Esmène (live Twitch)

    Type : Artwork
    Dessiné le : 19 Septembre 2014
    Traité le : 20 Septembre 2014
    Collection : Autres
    Niveau de censure : 0/5
    Brosses : Hardness50
    Multi-calques ? : OUI
    Autres outils : Aérographe, crayon, baguette magique, sélection par couleurs
    Licence : Ce fichier est répertorié au catalogue de licences - CR (normal)

    CR

    - demande nécessaire à l'auteur pour réutilisation. Tous droits réservés.

    Ticket de licence (pro)


  • Cette nuit n'allait pas être de tout repos pour Tori. Ni pour les petites Alexandra et Claire qu'elles a capturées. Le pouvoir de la luxure commençait à s'éveiller en Tori, qui alla voir ses deux protégées.

    TORI - Mes pauvres petites, finir dans un malheureux logis de Katrepat à votre âge. Moi, j'ai un château où je vous hébergerai. Prenez juste soin de moi et de mon corps et vos souhaits seront exaucés.

    Tori emmena Alexandra et Claire dans une chambre spéciale pour leur enfiler des habits d’apparat extrêmement légers. Il était l'heure de réveiller encore plus le pouvoir de la dague du premier pacte.

    TORI - Nous allons enfin commencer, obéissez à mon âme...

    Tori n'avait presque plus rien d'humain. Elle emmena alors Alexandra, la première à être prête, dans sa chambre pour enfin commencer ce qui allait être une sorte d'acte de luxure.

    TORI - Plus de retour à ta vie d'avant ma petite. Maintenant tu es dans mes bras, tout contre moi, chaude...

    Elle la dévora de baisers et commença à se repaître de cette petite Crâtte regorgeant d'énergie.

    Autre nuit agitée, par le son de quelques pièces trébuchant sur le sol. Une vieille femme avec sa petite fille qui ramassait les sacs. Erica de Avara tendait devant elle la pièce de métal qu'elle avait ramassée, sous les yeux émerveillés de sa petite-fille Gladys.

    GLADYS - Mémé, où as-tu trouvé telle merveille ?
    ERICA - Dans le jardin. Elle est tombée du ciel. C'est un cadeau divin !

    Erica aimait amasser et surtout garder les trésors, comme toute bonne disciple d'Enutrof qui se respecte. Gladys était quant à elle disciple d'Eniripsa, notamment pour soigner les maux de dos et d'articulations de son aînée. C'était une petite fille sucrée, blonde, adorable.

    GLADYS - Besoin d'un petit sirop ?
    ERICA - Je veux bien, merci.

    Gladys était une véritable Bontarienne de bon cœur. Erica en avant un d'or, sauf lorsqu'il s'agissait de quelqu'un qui voulait voler ses richesses. Et ce qu'elle ignorait, c'était que Minuit était dans cette pièce qu'elle tenait avec fierté. Cette dernière profita de l'absence de la petite Eniripsa pour parler alors à l'Enutrofette.

    MINUIT - Disciple d'Enutrof, attirée par les richesses, l'argent et le pouvoir...
    ERICA - Qui êtes-vous ? Êtes-vous venue pour me voler ? Sinon, passez votre chemin !
    MINUIT - Pas du tout, je te propose même d'augmenter tes richesses encore et encore...

    Erica accepta directement et signa le cinquième pacte infernal : l'avarice. En étant avaricieuse, elle aurait encore plus d'or, beaucoup plus que l'on ne pourrait l'imaginer, et pourquoi pas, le pouvoir qui allait avec. Car comme on le savait bien : "le riche est le puissant ; le pauvre est l'esclave".

    Gladys revint, et dès lors, Erica lui apparut plus mielleuse que d'habitude. Elle lui donna son sirop, et Erica se dirigea vers la chambre de la petite Gladys, pour y prendre tous ses bijoux.

    GLADYS - Mémé, que faites-vous ?
    ERICA - Je veux tout protéger des éventuels voleurs, on ne sait jamais ce qui arrive. Un accident est si vite arrivé...

    Le doute s'infiltra dans l'esprit de la petite Gladys, sa grand-mère semblait avoir changé. Mais elle ne savait pas qui était derrière. Minuit. C'était elle qui manipulait sa grand-mère. Et elle allait être victime et témoin d'un des pires péchés, si ce n'est pas le pire...


  • Ce miroir ferait des envieux, mais pourtant il n'en provoque pas le péché. La fille l'ayant ramassé était assez jeune et devait se charger d'Emelka. C'était le royaume que la gourmande Esmène convoitait pour sa nourriture. Peu importe pour Florie, la nouvelle propriétaire du miroir. Seule depuis quelques années à devoir gouverner son peuple, elle pensa alors qu'elle devait soumettre tout le monde et asseoir définitivement son autorité.

    La démone IV, cachée dans le miroir, avait bien compris les desseins de la jeune fille, et commença à lui parler le soir même de sa trouvaille. Voyant envers les pouvoirs du miroir une opportunité de devenir la plus puissante souveraine d'Emelka, et, pourquoi pas, de tout Amakna, Florie accepta directement le troisième pacte infernal, l'orgueil.

    Il y eut alors une sorte de déclic dans la tête de la jeune disciple de Sadida. Vêtue de sa plus superbe robe jaune, elle apparut au balcon de son château d'honneur pour s'adresser au peuple.

    FLORIE - Mon cher peuple, dès aujourd'hui, les choses vont changer de façon irréversible ! Si vous souhaitez que nous devenions la plus parfaite des nations, il va falloir se battre ! Nous ne laisserons aucun obstacle obstruer notre route, nul ne mettra en échec nos planifications ! En ce jour, le royaume d'Emelka que je conduis avec grâce, deviendra le suprême ! Le colossal ! Le majestueux ! Le plus puissant royaume du monde des Douze !

    Malheur arriva à ceux qui souhaitaient s'opposer à Florie, qui tapa alors du pied à la moindre remarque.

    FLORIE - Gardes ! Emmenez-les donc dans la tour de pénitence, le temps de leur trouver une sentence ! Pire que les impôts, il y a le bûcher et le tranchage de tête !

    Florie aimait se vanter, et son miroir le lui donnait encore plus envie, lui donnait plus confiance en elle. Aucun doute, elle allait asseoir son pouvoir sur tout son royaume, une bonne fois pour toutes. Les gardes lui obéissaient comme des petits chienchiens et la grande partie du peuple la craignait et n'osait pas la défier, ni la regarder de trop haut, sous peine de voir leur tête découpée par les lames des bourreaux.

    Une fois son discours terminé, la jeune adolescente rentra dans ses appartements et en un claquement de doigts, fit parvenir à elle nombres de femmes de chambre prêtes à la recoiffer et à la rendre plus sublime que jamais. Aucun doute sur le fait qu'être une jeune noble signifiait de même être présentable.

    FLORIE - De toute façon, il y aura toujours des gens qui ne comprendront rien à rien. Et bien tant pis pour eux. Qu'importe mon sort s'ils se font le retrait d'une pauvre tête, cela leur évitera de sortir quelconque bêtise !

    Elle éclata de rire. La pendule sonna et Florie comprit qu'il était l'heure de souper.

    Alors que chez d'autres il était l'heure de dormir. La plus jeune des futures infernales, Carolina, noble de la nation de Sufokia, possédait dès à présent une petite clé. On pourrait la rentrer dans un jouet, la remonter, et regarder la beauté du mouvement, peut-être pourquoi pas avec une petite musique... Mais oui, et si c'était une clé d'une boîte à musique ? Ce qu'ignorait la petite Carolina, c'était que cette clé était aussi responsable d'un autre péché, et encore moins qu'elle était liée à une démone. Une démone des heures, plutôt d'attitude tranquille voire à la limite de la fainéantise : la démone XI. Elle était avec IV et Minuit une des trois démones des heures à avoir un péché associé. C'est alors à une nuit de sommeil que XI se manifesta. Et tant pis s'il était onze heures... Du soir !

    Carolina dormait plus que la normale. Pour elle, le sommeil était la chose la plus sacrée qu'il pouvait exister, aussi bien que l'amour pour Tori ou la nourriture pour Esmène, ou bien encore la justice pour Nathalie. XI eut alors une idée pour appâter l'adorable petit angelot qu'elle était : s'intégrer dans ses songes et lui faire signer le quatrième pacte infernal.

    Aussitôt pensé aussitôt fait, Carolina était dans un rêve sucré, son petit jardin secret qu'elle aimait tant retrouver et se réfugier. Car même si Sufokia était une cité calme, il arrivait quelques disputes... Pour les fuir, il lui fallait dormir le plus longtemps que possible jusqu'à ce que tout soit passé. Cette fois, ce jardin secret allait être pénétré par XI qui l'interpella.

    XI - Viens petite, n'aie pas peur.
    CAROLINA - Qui êtes-vous ?
    XI - Tu me connais sans doute sous le nom de la onzième heure.
    CAROLINA - C'est... C'est impossible !

    Alors la démone XI lui expliqua l'histoire de la petite clé. Et elle proposa un marché à Carolina. En l'échange de pouvoir faire partager le sommeil et la paresse à tous ses ennemis, tous ceux qui osaient rompre la tranquillité de Sufokia, elle la laisserait prendre son contrôle. Carolina accepta, lassée de constater la colère de plusieurs gens.

    Soudain, le rêve prit fin. Carolina se souvenait de tout. Était-ce bien réel ? Ou bien juste un rêve ? Rien n'en était moins sûr. Aussitôt elle reprit sa petite clé et la regarda. Pouvait-elle vraiment étendre sa paresse à tout le monde ? Le quatrième pacte infernal ? En revanche, Carolina ne se souvenait pas de la boîte à musique au pied de son lit. Curieuse, elle la ramassa et l'ouvrit. Elle y trouva alors des flacons d'encens et un pipeau. La voix de la démone XI résonna dans sa tête et lui expliqua tout.

    XI - Tu seras bien entendue immunisée de par notre marché. Grâce ce pipeau tu pourras diriger les fumées d'encens sur ceux que tu considèreras comme trop énervés et ils iront dormir que plutôt aller se disputer. L'encens agit sur leur corps, le son du pipeau sur leur esprit. C'est à toi de jouer, maîtresse de l'acédie.

    Carolina sourit. Pouvoir gouverner tout Sufokia juste à l'aide d'encens et d'un son d'instrument... Quel bonheur. Mais la petite fut trop fatiguée pour commencer et reposa son pipeau et son attirail dans la boîte, la ferma avec sa clé et garda son trésor sous son oreiller, pour s'assurer de passer une excellente nuit...


  • Nom : De Iria
    Prénom : Nathalie
    Surnoms : L'Enragée, La Vengeresse , Sacris
    Âge : 18 ans
    Année de naissance : 954
    Native de : Mâcheville, Brâkmar
    Lieux : Bilbyza

    Objet : Couteau
    Démon affilié : Rushu
    Péché : Colère

    Personnage d'origine : Nina l'Acrobate


  • Nom : Invitra
    Prénom : Priscilla
    Surnoms : La Mercenaire
    Âge : 24 ans
    Année de naissance : 948
    Native de : Astrub, île indépendante
    Lieux : Astrub

    Objet : Ciseaux
    Démon affilié : Djaul
    Péché : Envie

    Personnage d'origine : Prisca la Dompteuse


  • Nom : De Avara
    Prénom : Erica
    Surnoms : La Gardienne Infernale
    Âge : 80 ans
    Année de naissance : 892
    Native de : Kara, Bonta
    Lieux : Kara

    Objet : Pièce
    Démon affilié : Minuit
    Péché : Avarice

    Personnage d'origine : Eriobea


  • Nom : De Acedina
    Prénom : Carolina
    Surnoms : L'endormie, la fourbe
    Âge : 15 ans
    Année de naissance : 957
    Native de : Sufokia
    Lieux : Sufokia

    Objet : Clé
    Démon affilié : XI
    Péché : Paresse

    Personnage d'origine : Carla la Jongleuse


  • Nom : De Superbira
    Prénom : Florie
    Surnoms : L'altesse au miroir, La redoutée
    Âge : 17 ans
    Année de naissance : 955
    Native de : Emelka, Amakna
    Lieux : Emelka

    Objet : Miroir
    Démon affilié : IV
    Péché : Orgueil

    Personnage d'origine : Flora la Magicienne


  • Nom : De Gulia
    Prénom : Esmène
    Surnoms : La grande dévoreuse, l'estomac du mal
    Âge : 30 ans
    Année de naissance : 942
    Native de : Mâcheville, Brâkmar
    Lieux : Mâcheville

    Objet : Calice
    Démon affilié : Anerice
    Péché : Gourmandise

    Personnage d'origine : Eskarina


  • Nom : Regina de Luxunia
    Prénom : Tori
    Surnoms : la fille de la luxure, la maîtresse du bourg, la sombre régente
    Âge : 20 ans
    Année de naissance : 952
    Native de : Katrepat, île indépendante
    Lieux : Katrepat

    Objet : dague
    Démon affilié : Ombrage
    Péché : luxure

    Personnage d'origine : Tokina Japona


  • Chaque démon allait contacter sa nouvelle "hôte" qui avait ramassé son objet de damnation. Encore fallait-il un moyen...

    La première démone (car c'était une démone, oui) à contacter son hôte était Anerice. Son calice fut entre les mains d'une noble native de Mâcheville, Esmène de Gulia. Esmène s'était trouvée un homme, dont elle a fait aussi son serviteur, Hugo. Tous deux ne vouaient pas les mêmes cultes. Esmène avait une petite manie néanmoins, assez particulière, qui allait dans le sens du péché nommé "numéro 6", et qui allait être déformé. Depuis les deux personnes continuent à résider dans Mâcheville. Esmène avait des yeux bleus comme les saphirs que l'on pouvait trouver à Katrepat par exemple. Comme dit précédemment, elle était un peu maniaque sur les bords et ne demandait que de la nourriture de première qualité, notamment quelques plats et couverts du village d'Emelka, situé sur le continent d'Amakna, pour être importé à celui de Brâkmar par le port de Mâcheville. Elle dévorait tout jusqu'à la dernière miette et s'assurait de la fraîcheur du produit. Sinon on pouvait entendre ses cris de dégoût.

    ESMÈNE - Jetez-moi donc tout ça, c'est infect ! Même les rats du village rechigneraient à se délecter de telle pourriture !

    Et à son cher majordome (qui lui servait de mari) de débarrasser le couvert.

    ESMÈNE - Ce repas peut arriver à sa conclusion maintenant. Vous ne croyez quand même pas que j'allais me salir les mains en relavant les assiettes ?

    Ainsi c'était son mari qui était de corvée de vaisselle. Mais en ce jour, Esmène avait trouvé ce calice avec les scènes de banquet gravées dessus. Qui aurait pu lui offrir une telle merveille ? Elle se le demandait encore. Elle le regarda avec attention, le posa sur la table, observa les détails... Puis, elle sentit une vibration provenant de la table. Elle remarqua que c'était le calice qui bougeait. Elle entendit une voix, suave et élégante, sortir du calice.

    ANERICE - Je sais maintenant pourquoi je suis tombée sur toi... Oui, je sais, ces plats sont un délice. Mais tu la joues petit jeu à mon goût.
    ESMÈNE - Comment...
    ANERICE - Tu pourrais avaler bien plus que cela. Combien de banquets servis, de plats cuisinés avec délicate attention tu pourrais manger. Aller au-delà des limites des simples mortels. Ne penses-tu pas mériter mieux que le simple sort de mortalité ?
    ESMÈNE - Je... Que voulez-vous exactement ?
    ANERICE - Te sortir de ton pétrin.

    Esmène réfléchit : ne plus être une simple mortelle et dépasser ses limites... Tous ces plats si appétissants, qu'elle s'en gaverait jusqu'à la moelle de l'os, mais qu'elle ne pouvait pas tout avaler de peur d'une crevaison d'estomac. Une faim insatiable. Finalement, Esmène accepta la proposition et conclut ainsi le premier pacte infernal : celui de la gourmandise.

    Ainsi au repas suivant, son majordome lui servant de mari lui annonça les nouvelles cargaisons arrivant au port de Mâcheville pour 19h30.

    HUGO - Ils ramènent quelques anchois à l'huile, des Shushus à la crème, des Coques de Smare, des soupes de poisson et des bières artisanales. Ainsi que quelques pots d'eau.
    ESMÈNE - Parfait, tout sera pour ce soir !
    HUGO - Vous ne pensez pas que...
    ESMÈNE - Je dis bien, tout ! Amenez des cargaisons de quatre centaines de litres de bière s'il le faut pour faire digérer ce que je dois avaler, mais je dévorerai tout ce que l'on m'amènera !

    Le pauvre Hugo ne sut même pas s'il devait craindre ou être rassuré. L'appétit que possédait Esmène semblait s'être considérablement augmenté, et il espérait que la maladie ne l'atteigne pas.

    Plus au Nord, régnait le bourg des Katrepat. Le château était gardé par une certaine Tori, noble elle aussi, mais sans mari. On l'appelait son altesse "maîtresse Tori Regina de Luxunia". C'est elle qui avait ramassé la dague.

    Dans son enfance, Tori avait été insultée, rabaissée sans cesse par tout le monde. Elle ne pouvait même pas se venger. Se sentant délaissée, elle décida de s'isoler. Ses pires rivales étaient une disciple de Crâ, Alexandra, et une autre disciple d'Osamodas, Claire. Les deux pestes de l'école.

    Tout allait changer avec la dague d'Ombrage. Elle récupéra la bague, laissée dans un coffre de Katrepat, en attendant d'être reprise par son maître.

    Une nuit, la dague lévita, entourée d'un léger halo pourpré. Tori fut éveillée et attirée par la ténébreuse lumière qui émanait de son trésor. Une voix résonna dans toute la chambre. La pauvre Tori qui était alors dans une petite nuisette de basse noblesse, allait devenir habillée d'une robe les plus séduisantes en accord avec le péché auquel elle allait être liée.

    Ombrage lui demanda alors ce qu'il se passait et pourquoi depuis tant de temps elle restait isolée. Tori lui raconta tout depuis le début. Elle confia tous ses maux d'enfance, jusqu'à ce qu'Ombrage lui proposa de tout recommencer de néant.

    S'il était possible de revenir en arrière, et de venger son honneur... Quelle opportunité pour Tori ! Directement, Tori lia son pacte avec Ombrage et forma alors le second pacte infernal : la luxure.

    Tori fut prise d'une envie de vengeance. Tout le monde, qui la haïssait, qui la délaissait, allait finir dans son château, jusqu'au rapport final, et même au-delà. Car pour faire grandir le pouvoir de la luxure, il fallait bien en abuser encore et encore, autant de fois qu'il serait possible.

    Et les premières victimes seraient Alexandra et Claire, qui étaient au centre de l'île, contrairement à la damnée Sramette qui logeait au Nord. La luxure permettait à Tori de pouvoir changer sa forme et de lui donner les ailes du désir, deux grandes ailes noires comme celles d'une chauffe-souris pour aller chercher ses victimes et les ramener au logis. Aussitôt fait alors que Tori arriva au logement des deux pestes d'antan. Tori leur déposa une fleur, rouge sombre, virant même au violet, avec un mot indiqué dessus :

    "Vous êtes cordialement l'invitée de mon château. Rendez-vous à 23h50 devant la porte du château de Wagnar pour un bal privé commençant à minuit. Venez seule, vous ne le regretterez point."

    Le tout avec une gorgée de parfum destinée à faire tourner la tête aux simples mortels, dont Tori ne faisait désormais plus partie. Les deux pestes furent alors attirées et lurent le mot, s'évanouissant à moitié dans les ailes de la noble dame de la luxure. Cette dernière s'envola avec ses deux petites protégées... Qui allaient rester bien plus qu'une nuit dans ce château hôte d'un des péchés nommés par les Shushus.


  • Il était une fois...

    Il y a très longtemps, furent forgées dans le fer aux forges de la Shukrute par des démons qui voulaient sans cesse détruire tout ce qu'il y avait sur leur passage, 7 petits objets qui leur serviraient. Ils ont décidé de leur donner un nom, un pouvoir et une malédiction.

    Chaque objet serait attribué à un démon, au hasard.

    Le premier objet était une sorte de dague. La démone aux cinq éléments nommée Ombrage y fut liée. Ombrage était une dame d'honneur qui avait comme pouvoir d'absorber les âmes. Mais son pouvoir était bien plus immense, en séduisant la personne qui l'approcherait. Toute personne ayant cette dague serait pris d'envies incontrôlées à chasser chaque personne qui croiserait le regard de l'hôte.

    Le deuxième objet était une pièce. Mais pas n'importe laquelle. Une pièce liée à la démone Minuit. Elle aurait alors le pouvoir de rendre son hôte assoiffé de richesses, tout en lui transmettant la phobie de la perte de ses biens les plus précieux.

    Le troisième objet était une sorte de petite clé, comme pour remonter un mécanisme. Attribué à XI, la démone de la onzième heure, elle permettrait à son hôte de pouvoir dormir aisément et de ne plus respecter les marges que l'on donnait. Tout devait prendre son temps...

    Le quatrième objet était un couteau, plus long que la dague fabriquée auparavant, et donnant à son hôte une rage de vaincre, de détruire et de se venger. Elle fut liée au grand seigneur Rushu, furieux de constater que Sacrieur lui avait volé sa place de dieu qu'il convoitait tant.

    Le cinquième objet était un miroir avec un verre particulier, donnant l'image idéalisée à son hôte, et en augmentant son égoisme et son estime de soi, même un peu trop. Il fut lié à IV, et l'on ignore encore la raison. Le hasard fait-il bien les choses ?

    Le sixième objet est un calice, tout de fer forgé, avec des scènes de banquet gravées. La boisson que ce verre contiendrait rendrait son hôte envieux de toute gourmandise ou quelque repas et provoquerait une boulimie sévère chez les autres personnes qui s'abreuveraient de ce breuvage sans être pour autant possédés. On lia le calice à Anerice.

    Enfin le septième et dernier objet fut une paire de ciseaux, avec aussi de beaux motifs, lié à Djaul, envieux du mois de Javian protégé par Solar puis par Jiva. Les ciseaux provoqueraient chez l'hôte une jalousie maladive dérivant à une très forte envie, qu'importent les conséquences.

    Puis, ces objets tombèrent dans le monde des Douze, et furent ramassés chacun par sept femmes.

    Une jeune disciple de Sram ramassa la dague.
    Une vieille Enutrofette s'empara de la pièce de métal.
    Une petite Sadidette récupéra la clé.
    Une Sacrieuse s'empara du couteau.
    Une autre Sadidette, très jolie, prit le miroir.
    Une première Osamodette, mature, ramassa le calice.
    Et la seconde Osamodette, plus jeune, prit possession des ciseaux.

    Et c'est à partir de ce moment que les liens furent scellés. Ces sept femmes, qui ne se connaissent pourtant pas, vont avoir un point commun.

    La condamnation éternelle du péché à la Shukrute.


  • Hé oui ça fait longtemps que j'avais pas changé le design.

    Faute de temps j'ai remis les cinq images de la collection "Wakyandere" avec les présentations de ce que je fais notamment sur le blog.

    Pour l'image de Carla, j'ai repris mon GIMP et ai caché le calque "BLOOD" pour donner une image à niveau de censure nul, soit tous publics.

    Je ne donnerai pas de post supplémentaire pour cet header, mais les cinq liens de chaque image que vous pourrez retrouver. Elles ont toutes la même licence (CS BY-NC-SA 13.0 (sauf celle de "Lience" qui est sous version 14.0).

    CARLA (-12)
    Lience
    Chloe (-12) (second)
    Kill me, Queen
    Ref-Rain

    Et n'oubliez pas d'aller regarder les clips Wakyandere, plus on avance plus la qualité s'améliore (notamment niveau caméras et ordinateurs).

    Épisode 1 : CARLA (avec Carla et Riiya notre invité surprise)
    Épisode 2 : Lience (avec Tokina et Prisca)
    Épisode 3 : Chloe (avec Nina)
    Épisode 4 : Kill me, Queen (avec Prisca et Flora)
    Épisode 5 : Ref-Rain (avec Flora et Carla)

    Voilà. :)

    Ah si! Petit rappel.

    Les avis/commentaires sont strictement interdits sur mes vidéos YouTube, que ce soient les clips ou les films ou les chansons. D'autant plus que pour "La Lune Défunte" on a un peu "bidouillé" la licence d'origine pour ne plus autoriser ni avis et commentaires ni buts commerciaux.

    Je rappelle que je me réserve tous les droits quant aux retraits et dons de droits quant à mes œuvres. Merci.


  • Au départ je voulais faire un live, puis comme mes horaires se sont révélés très serrés, je vais le faire dans ce post! ^^

    (Note : les questions comprenant des parties pro et non perso seront signalées.)

    Pourquoi ce titre, "Tombe dans les ombres"?

    Aucun rapport avec la tombe, la pierre tombale. Ce film parle beaucoup de l'amnésie, de la mémoire, des souvenirs... Et donc, c'est une phrase, où les souvenirs de l'héroïne tombent dans les ombres, dans l'oubli. Ou presque, comme on pourra le remarquer dans le film.

    Va-t-on repartir sur la même histoire que les trois autres films?

    Oui et non. C'est encore la même quête par derrière, mais une action différente. Pour les films, ce sera la dernière. Après les deux autres que je ferai dès 2015, ce sera une histoire totalement différente où l'on ne verra pas Tokina. Mais on aura encore dans ce film la quête de poursuite.

    Pourquoi ne pas faire d'autres films sur ce sujet après? Attention parties projet

    Je voulais faire une "chute" pour les films, mais sachez qu'en MMO, cette poursuite ne sera jamais finie. Et puis même, en termes de background, il faut bien qu'Eskarina ne tombe jamais dans les bras de Tokina, vous ne croyez pas?

    Ensuite, les deux autres films, j'ai un peu parlé de ça en projet et on va donc partir sur une autre base.

    Va-t-il y avoir des effets spéciaux comme on a pu voir dans le film "Le cirque"?

    Non, je repars dans l'individuel. Si j'ai pris tant de temps pour ce film, ça a été à cause de mon travail et de mes plages de disponibilité. Et puis, aussi, j'avoue, un peu de manque de motivation. J'espère que d'ici 2015 cette motivation reviendra.

    Vas-tu faire des changements sur ta licence pour ton film? Attention parties projet

    Pas dans la licence en elle-même, mais je vais préciser dans une annotation sur YouTube que les avis et les commentaires ne seront pas tolérés. Et ce quelque soit la plateforme. C'est précisé sur la fiche d'info de toute façon. En revanche, si ce film reste CS BY-NC-SA[Copyleft spécifique Attribution Pas d'utilisation commerciale Partage à l'identique], les deux suivants seront CS BY-NC-NA-SA[Copyleft spécifique Attribution Pas d'utilisation commerciale Pas d'avis et critiques Partage à l'identique].

    Les ayant-droits seront-ils toujours les mêmes? 

    Oui, et c'est une obligation.

    Est-ce normal pour le comportement de ton personnage, le fait qu'elle n'ait plus du tout toute sa tête? Est-ce que c'est vraiment toi qui t'exprimes à travers ta Sramette?

    Alors sachez-le, même si je suis l'actrice de ce personnage (c'est mon avatar virtuel), le comportement de ma Sramette est très exagéré par rapport à mon comportement à moi. On a en effet beaucoup de choses en commun, mais j'ai dû accentuer certains côtés pour faire de mon personnage ce qu'elle est aujourd'hui. Je ne suis pas bipolaire comme elle (et encore heureux) mais il est vrai que je me sers d'elle pour démontrer les dégâts que font la trahison, ainsi que l'amour et l'amitié démentiels, jusqu'où peuvent aller toutes ces choses... Ensuite je rajoute ma petite note perso là-dedans, vu que ma spécialité scénaristique est le tragique et le trash, et non le comique, ça donne des scénarios tordus.
    Ma Sramette serait donc un petit cas à part du mien, car il est vraiment poussé à l'extrême. C'est une méthode que j'utilise pour dénoncer quelque chose, que ce soit dans mes bouquins (Vie de Tauliers, les deux tomes) ou mes films.

    Et pour les Amazones?

    Elles ont des dossiers tout faits. En fait elles ont l'air de méchantes, mais lorsqu'on les regarde bien, elles sont gentilles en réalité. Ce sont surtout des jeunes filles qui ont été manipulées depuis le début et qui tentent de se défendre.

    Tu qualifierais donc les Amazones de "tsundere" en quelque sorte (tsundere : personne à l'air froid, fou, qui s'avère très doux)?

    Oui, et Tokina de personnage "yandere", qui est doux aux premiers abords mais devient complètement psychotique. Encore pour les Amazones, je range Carla à part, elle a plus une personnalité "yandere" par derrière (mignonne mais sadique et limite psychopathe). Mais les autres, oui, ce sont des tsundere.

    Est-ce que l'histoire des donjons était bien réelle? Attention parties projet

    Oui, et je n'ai pas commencé la première. J'ai filmé tous ces donjons d'abord pour récupérer des données sur les deux personnages (note : ces données ont périmé vu qu'elles ont plus d'un an). Dès le premier film, j'ai décidé de faire des souvenirs de ma Sramette et j'ai donc réutilisé ces très vieux fichiers. Je m'en suis resservie pour le quatrième film. Mais sachez que sur les images, ce sont bien ma Sramette et Eskarina qui sont dessus, pas deux actrices qui jouaient nos rôles!

    Pour les paroles de Tokina, est-ce que tu t'es servie donc de faits qui se sont passés?

    Oui, mais bien entendu, côté Tokina, ça exagère encore un peu. Enfin, après c'est une longue histoire et ça ne regarde que les personnes concernées.

    Pourquoi avoir décidé de sortir le film un 7 juillet puis un 20 septembre?

    Le 7 juillet est l'anniversaire d'un des personnages, Carla. Et pour le 20... Non, je ne le dirai pas par respect.

    (Note : le deuxième film avait été sorti pour un anniversaire, mais c'était fait exprès à cause d'une boucle. Ce n'est pas le cas pour "Tombe dans les ombres".)

    Que penses-tu faire pour tes prochains films?

    Certainement des tournages dans la bêta et sur deux ordinateurs au lieu d'un seul.

     

    Rédigé le 3 Septembre 2014.
    Aucune question sur ce qui est projet ne sera tolérée sur mes comptes personnels.
    Licence des textes : se renseigner.

     


  • La question était de niveau 3, je crois que vous aviez peur de ne pas avoir la bonne réponse parce que personne n'a osé voter.

    Je vais donc vous dire la réponse avec les explications :

    1° raison : Celle-là était donnée dans la question, horreur de toucher à sa propre condisciple et que l'on y touche. La camaraderie c'est sacré! En sachant que Tokina poursuit une disciple d'Osamodas (non, pas Prisca, même si elle en est une aussi)... Forcément! Entre Osamodas, on se serre les ailes comme on dit!

    2° raison : Elle a été citée dans le premier film. La victime de Tokina est une personne trop importante et sa disparition pourrait éveiller quelques soupçons... Il n'y a qu'à voir dans le film "Le cirque"!

    3° raison : Si vous êtes attentif, vous constaterez que plus le temps passe après la vampirisation de Tokina, plus elle devient cinglée. Alors je vais vous dire un petit truc, qui n'arrange rien en plus, il se trouve qu'elle fait partie d'une lignée de vampyres connus pour non seulement être calmes mais aussi avoir du remords sur leurs actes... Et être cinglés. Je vous laisse donc imaginer sa victime dans le même état... On n'en serait pas sortis d'affaire!

    Ce qui fait au total... 3 raisons. Hé oui. La crainte de la folie, l'importance et la camaraderie.

    Comme je l'ai dit on va repasser à un QCM de niveau 2.

    Vous savez, je vous parle souvent de selecia... Allez petits malins. Vous allez dire quel duo est le seul à ne pas être la toute première version originale.

    C'est parti!






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