• Ticket de licence

    Petite Sramette sur le serveur asiatique et qui me sert aussi dans mes projets. (Merci de ne pas me poser des questions pro sur mes chans persos, je n'y répondrai pas!!)

    J'ai réussi à avoir de nouvelles brosses, j'ai utilisé des brosses "aurora" que quelqu'un a gentiment mis sur Deviantart en version GIMP (à l'origine elles étaient prévues pour Photoshop, mais comme les élèves des Gobelins m'avaient conseillé GIMP quand j'étais plus jeune, je suis restée avec ce petit trésor <3).

    Le prénom, oui, je me suis inspirée d'une chanson de selecia. Il y a bien une musique du nom de 『BELHALA』, chantée par Miku... Elle fait plus de 6 minutes (je crois pas que sele ait fait plus long).

    Voilà le petit chef d’œuvre! ^^ Désolée pour l'éclair, je pouvais pas faire autrement... :/ Saurez-vous déchiffrer ce qui est écrit dans la fumée excarnée (à une lettre près, cachée par le personnage)? :)

    I.S.P3 mesuré : φ o ; ψ -

    『BELHALA』 [CS BY-NC]

    Type : Artwork projet
    Dessiné le : 28/10/14
    Traité le : 28/10/14
    Collection : Artworks projet (=> WA)
    Niveau de censure : 0/5
    Brosses : Hardness50, aurora_17, aurora_2, aurora_21, aurora_11, aurora_15, aurora_22, aurora_13, aurora_14
    Multi-calques ? : OUI
    Autres outils : Crayon, aérographe, sélection par couleurs, baguette magique, éclaircir/assombrir, gomme
    Licence : Ce fichier est répertorié au catalogue de licences - Copyleft Spécifique Attribution Pas d'utilisation commerciale

    CS BY-NC (personnes autorisées pour la réutilisation sans demande nécessaire : Ankama Games (Asia et FR), macro-projet)

    - attribution "Tokina Japona"
    - but commercial interdit

    (Elle a failli avoir ND, mais nan! Vous verrez pourquoi!)


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    - vous devez créditer l'auteur (lien vers la musique Soundation, nom, licence), indiquez si vous avez fait un dérivatif de cette musique (ici toutes les musiques sont originales) et quelles modifications vous avez faites. Si vous n'avez pas crédité, vous avez 30 jours après la découverte de votre erreur pour réparer cette condition, sans ce quoi elle expire.

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  • Musique d'horreur avec des chants très espacés, du shakuhachi accompagnant deux flûtes dérangeantes. Brr.

    Instruments : flûte, shakuhachi, choirs

    BPM : 35 BPM
    Numéro d'identification : 12FR-141028-00192

    Ticket de licence

    Licence Creative Commons
    "Waiting" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Nathalie avait quitté l'île du royaume de Sadida, pour se diriger vers Enutrosor. Et pour cela, elle devait retourner dans le village d'Astrub. Elle sortit du bourg, et trouva le portail vers la dimension divine du dieu dragon. Elle pénétra et posa ses pieds. Le dieu Enutrof allait être fou de rage. Pensait-il qu'elle allait voler tout ce précieux or ? Mais Nathalie n'en avait que faire des richesses. Enutrof n'était rien d'autre qu'un dieu avare, qui refuserait même de prêter son or !

    NATHALIE - Encore prêter, on pourrait le comprendre. Mais le connaissant, il ne donne pas et ne prête pas non plus. À quoi bon... Le jour où il sera jugé si cela arrive, il rejoindra les enfers directement.

    La dimension était recouverte d'or. Seulement des kamas. Nathalie en regarda un de près, puis se rendit compte qu'il était faux. Sans doute un autre Douzien qui l'avait laissé pour tromper le dieu dragon. Même les eaux étaient de l'or fondu resté liquide malgré la température. Les monstres en forme de coffres se réunirent près d'un bâtiment richement décoré. Intriguée, Nathalie décida d'y jeter un œil. Peut-être était-ce dans cette maison qu'elle allait trouver ce qu'elle cherchait ?

    Elle entra finalement. Mais personne. Elle ressortit. Où pouvait-elle trouver Enutrof ? C'était très étrange... Elle tomba finalement sur deux Enutrofs en pleine dispute pour leur butin. Nathalie s'approcha doucement et perçut alors une conversation qui ne lui plut alors pas du tout.

    NATHALIE - Ce ne sont que des kamas, et encore, sont-ils vrais ? Cette dimension n'est que tromperie !

    Rushu trouva alors une opportunité pour se venger des dieux qui l'avaient précédemment condamné à la Shukrute. Désormais, c'était lui qui était là ! Dans les dimensions divines ! Nathalie lui semblait un peu trop concentrée pour qu'il puisse la contrôler aisément. Il devait donc ruser. Et tant que roi des démons, il lui lança un ordre.

    RUSHU - Tue-les.

    Pendant que Nathalie sortait son couteau, Rushu prit possession de la jeune fille, comme pour la faire tirer à sa place. Les Enutrofs arrêtèrent leur querelle et se retournèrent, voyant la Sacrieuse entourée du halo du seigneur démon et s'enfuirent... Ou tout du moins, ils tentèrent, car Rushu les rattrapa immédiatement.

    Les deux Enutrofs tombèrent au sol.

    NATHALIE/RUSHU - Avarice, colère, envie... On pourrait presque y retrouver les trois à la fois !

    Elle sortit de la dimension, tout en ronchonnant derrière elle.

    NATHALIE/RUSHU - Ton jugement viendra, Enutrof. Un jour... Et crois-moi, tu es plus proche de mes flammes que tu ne le penses !

    Le portail se referma sur ces dernières paroles.

    Astérine ne savait plus quoi faire. On tentait de l'arrêter par tous les moyens, même dans Bonta, rien ne l'aidait à retrouver les filles possédées. Brâkmar était hors d'atteinte à cause de la quarantaine, Amakna était très risquée à cause de la tyrannie, Sufokia devenait petit à petit une ville fantôme... Et Bonta... La femme infernale n'était plus dans la ville. Et à Astrub, les crimes recommençaient. Cette Crâtte, tuée apparemment pour un masque. Personne ne comprenait plus rien. Mais Astérine et Jiva savaient très bien que c'étaient les démons.

    Astérine se devait de trouver une solution à ses problèmes. Mais comment ? Elle décida de se rendre de nouveau à Astrub et d'aller interroger les habitants. Tous étaient au courant des crimes qui étaient commis. Même Tati Hacheum ne savait que faire devant de telles horreurs. Astérine regroupa les données sur les crimes commis.

    Les trois filles assassinées étaient chacune des amies d'un jeune disciple de Xélor.

    Chacune avait un habit que convoitait la personne.

    L'assassin était sans doute une femme... Qui aimait les vêtements... Mais qui pourrait commettre des crimes pareils ?

    Certainement pas Tati Hacheum... Quoique...

    Qui croirait qu'elle serait responsable des meurtres ? Le Xélor la fréquentait bien, peut-être Tati était tombée amoureuse du jeune douzien (cela poserait-il problème ?). Et qu'elle refusait de le voir avec une autre fille. N'était-elle pas trop vieille pour s'intéresser à un aventurier si peu âgé ?

    L'enquête allait peut-être commencer avec les crimes d'Astrub. Il ne restait plus que pour Astérine à se faire héberger. Et Jiva était prête à l'aider. Aussi c'était elle qui se présenta à une des plus grandes maisons de la ville. Par chance, c'était une Eniripsa pro-Bontarienne qui habitait la cité mercenaire qui accueillit Astérine et sa protectrice.

    La jeune femme accepta même de se confier. En réalité, c'était la sœur de Prospérine, la première victime d'Astrub. Elle ne savait pas ce qui lui était arrivé dès son attaque par des créatures qui lui ont déchiré sa cape. La femme se nommait Espérance. Depuis ce mystérieux meurtre qu'on ne lui avait appris qu'au matin du lendemain de l'assassinat, elle avait commencé à sombrer dans des idées noires et n'arrivait même plus à se soigner elle-même, confondant les anti-dépresseurs et les anti-douleurs. L'un de ses patients était même trépassé car elle s'était trompée dans son diagnostic. Elle n'arrivait même plus à travailler.

    ESPÉRANCE - Ma pauvre petite Prospérine... Je n'en ferme même plus l’œil de la nuit ! C'est comme si son Gostof revenait me hanter à chaque fois ! Pour me rappeler à chaque fois qu'elle est encore là...

    Elle éclata finalement en larmes, Astérine en prit pitié et lui sécha les larmes, la serrant tout contre elle pour la réconforter.

    ASTÉRINE - Les crimes ne resteront jamais impunis, croyez-moi.

    On pouvait lire dans ses yeux la détermination d'accomplir la tâche à laquelle s'était attelé le chevalier Justice il y a quelques années de cela.


  • Musique très grave, angoissante, avec des notes aiguës résonnant d'abord rares puis de plus en plus fréquentes.

    Instruments : violoncelle, contrebasse, piano, flûte, trémolo, célesta

    BPM : 44 BPM
    Numéro d'identification : 12FR-141022-00190

    Ticket de licence

    Licence Creative Commons
    "Spectrum" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Dans le bourg des Katrepat, certaines personnes commençaient à s'interroger sur les enlèvements et les disparitions de Claire et d'Alexandra. Personne ne pouvait vraiment expliquer l'affaire, ni parler du fait qu'Ombrage était derrière tous ces mystères. Pendant ce temps-là, Tori s'occupait de ses deux nouvelles filles adorées, Ambre et Aéna, une jeune Crâtte Amaknéenne qui avait connu Alexandra. Ce fut elle que Tori entraîna avec elle, jusqu'au sommet de sa tour.

    Puis Tori eut un déclic : cette fille ne lui était-elle pas familière ? Prise d'un doute, elle l'allongea sur le lit et l'examina sur tous ses angles. À un moment elle réussit à voir dans le regard de la Crâtte une lueur qui ne lui était pas étrangère. Elle était similaire à celle d'Alexandra. Tori parut alors légèrement troublée. Jusqu'au moment où Ombrage décida de s'en mêler et prit en aparté Tori pour la raisonner.

    OMBRAGE - Mais qu'est-ce que tu attends bon sang ? Qu'est-ce qu'elle a de si particulier ? Souviens-toi de ce que je t'ai dit !
    TORI - Désolée... Mais elle me rappelait encore mon en...
    OMBRAGE - Trêve de plaisanteries ! C'est pareil, comme avec toutes les autres, surtout les deux premières !

    En effet, Tori haïssait plus que quiconque ces maudites Alexandra et Claire. Pourquoi ne pas faire de même pour Aéna ? Le temps n'était déjà plus aux questions. Tori sentit que quelque chose la dévorait de l'intérieur. Une sorte d'envie qui allait tout de suite surgir. Et surtout, un moyen d'oublier une nouvelle fois son adolescence et son enfance, dont elle avait tenté d'en effacer toutes les traces qu'elle trouvait sur son chemin.

    TORI - Tu as quand même bien de la chance d'être tombée sur moi. L'autre était légèrement plus jeune, mais toi, tu as bien muri ces dernières années. Voyons voir quels fruits tu as donnés...

    Aéna la regardait d'un petit air plaintif, que Tori dénigra très vite. Cette dernière la planqua contre le lit et commença à la faire se livrer. Mais à un moment, Tori sentait que cela était insuffisant et qu'Aéna ne pouvait pas tant donner. Aussi prit-elle sa dague et regarda la Crâtte dans les yeux, prise alors d'une bouffée de folie meurtrière.

    TORI - J'ai horreur de la déception, tu devrais le savoir. Tant pis, tu rejoindras les autres !

    Elle planta la dague dans les profondeurs des entrailles d'Aéna, la laissant morte sur le lit. Il ne lui restait plus qu'à nettoyer les draps ensanglantés par ce crime soudain. Tori regarda Ombrage, et demanda ce qu'elle pouvait faire, avant de finalement appeler un vampyre du château pour qu'il se nourrisse puis lave les draps.

    TORI - Il en faut plus, beaucoup plus...

    ERICA - Encore et encore plus de richesses !

    Erica ne se contentait même plus de se servir dans les banques de Bonta. Elle indiqua à Gladys un mot pour couvrir ses actes, lui disant notamment qu'elle partait pour des affaires. La vérité était bien tout autre : on signala des vols d'argent à plusieurs autres endroits du monde des Douze, à Brâkmar, où le magot de guerre s'était volatilisé, ou à Amakna où les gardes avaient été agressés et volés.

    Minuit lui guidait le chemin. Et même pourquoi pas chez le dieu Enutrof lui-même, où les cultures, les arbres et même les eaux et poissons étaient d'or ? Tant pis si Enutrof se fâchait, Minuit saurait de toute façon, en accord avec les règles de péchés, capable de s'en occuper. Déjà elle considérait même le dieu dragon comme le maître des avaricieux. Tels sont les Enutrofs.

    MINUIT - Enutrof lui-même possède tout l'or des dimensions de l'Ingloriom. Il a ses propres banques, ses ambassades qui invitent des gens à des fêtes luxueuses... Quel gâchis ! Mais c'est comme on dit, l'argent fait le bonheur et la puissance de celui qui le possède !

    Puis elle déclara en aparté :

    MINUIT - Et s'il venait à Enutrof de déclarer "peste soit de l'avarice et des avaricieux", qu'il observe déjà son propre cas, ensuite on en reparlera !

    Minuit éclata d'un rire démentiel à faire retentir et trembler les couvercles des tombeaux des cimetières de tout le monde des Douze, si ce n'était que jusqu'à là. Restait donc pour Erica à trouver le moyen de pouvoir pénétrer la dimension divine de son dieu. La clé d'Enutrosor. Voilà ce qu'elle devait trouver. Et elle pensait que Minuit ne pouvait rien y faire.

    À moins qu'elle ne puisse l'aider indirectement...

    ERICA - Je ne pense pas que vous puissiez atteindre la dimension d'Enutrof...
    MINUIT - Je sais comment faire... Je suis quand même une des démones des heures, et pas n'importe laquelle, attention ! Celle de la vingt-quatrième heure ! Nommée par le dieu Xélor lui-même !

    Elle ouvrit alors un portail inter-dimensionnel jusqu'au Xélorium, seule dimension qu'elle savait ouvrir.

    MINUIT - À l'heure actuelle, personne ne peut y pénétrer. Ensuite, on aura accès à n'importe quelle dimension divine depuis le Xélorium... Dont Enutrosor !

    Elle éclata de nouveau de rire. Un ricanement qui résonna dans tout le monde des Douze, une nouvelle fois. Erica entra alors dans le portail, suivie de l'impitoyable démone des heures.


  • Pour info, les noms des personnages ont tous été censurés (série de référence à code privé niveau 3). Ils seront remplacés par leurs numéros si besoin.

    LE COMPLEXE DU TUEUR EN SÉRIE

    (dossier pro (linéaire) censuré pour version publique ; série concernée : 1986)
    Licence Creative Commons BY-NC-SA 4.0 ; rajout de mention NoAdvice hors licence (non compatible avec licences CC)

    Mise en situation. Nous sommes en 2014. Après presque 30 ans d'existence, un projet à but militaire décide de rentrer sur le devant de la scène internationale, au péril des vies de milliards de gens. Un groupe de filles décide de contrer ce projet dit trop dangereux pour l'humanité et de le détruire.

    Que veut dire détruire un projet ? Est-ce mettre à mal ses plans ? Est-ce détruire tout leur matériel ? Ou bien, assassiner toutes les personnes du projet ?

    On va se recentrer sur ce dernier point. Sur les quatre membres du groupe, il y en a une qui pense que détruire ce projet, c'est se débarrasser de tous ses membres. Peu importe leur importance. On part sur le concept donc d'une tueuse en série.

    Qu'est-ce qu'un tueur en série ?

    C'est une personne qui commet plusieurs meurtres d'affilée que ce soit dans les prochains jours, les prochains mois voire les prochaines années. On en définit deux types : le tueur psychopathe, qui est responsable pénalement, et le tueur psychotique, irresponsable pénalement.

    C'est bien beau, mais dans le cadre de la série, à quel type on a affaire ?

    Analyse du cas particulier dans la série

    1) Organisée ou pas ?

    Dans le cas de la série, il faut d'abord voir si notre tueuse est organisée ou non.

    Alerte : pour les personnes âgées de moins de 16 ans, nous vous déconseillons de lire cette partie. Peut éventuellement choquer.

    • Quotient intellectuel plutôt élevé. Elle est très loin d'être idiote, notamment quand on voit ses talents cachés comme écrire des virus sur un ordi. => Organisé 1
    • Bonnes compétences sociales. [Perso 1] le dit elle-même dans une réplique à notre assassine : "T'es plutôt sociale, pas comme moi..." (réplique 96, S03E24 "Mémoires gênantes") => Organisé 2
    • Travail aisé. => Organisé 3
    • Maturité sexuelle atteinte. Cependant il n'y a aucun rapport de sexualité dans la série. Les meurtres sont juste pour le plaisir de détruire et d'accomplir une mission, mais ça s'arrête là. => Organisé 4
    • Aînée. => Organisé 5
    • Emploi du père : inconnu.
    • Discipline dure.  => Organisé 5 Inorganisé 1
    • Pas de contrôle pendant le crime. Accompagné souvent de crises de folie. => Organisé 5 Inorganisé 1
    • Alcoolisation possible. Pour les personnes extérieures on ne peut pas réellement savoir, mais cela reste probable. => Organisé 6 Inorganisé 1
    • Situations de stress. Fille enlevée et manipulée, souvent la raison de ses crimes. => Organisé 7 Inorganisé 1
    • Ne vit pas seule (ne serait-ce qu'en groupe). => Organisé 8 Inorganisé 1
    • Se déplace par portails. => Organisé 9 Inorganisé 1
    • Ne suit pas le crime. Elle se fiche des suites du crime et est réticente à ce qu'on lui rappelle ses actes (souvent méchamment). => Organisé 9 Inorganisé 2
    • Pas de changement du mode de vie. Elle dissimule quand même certaines de ses activités, mais vit toujours au même endroit (a-t-elle vraiment le choix ?) avec les mêmes amies... => Organisé 9 Inorganisé 3
    • Crime plutôt spontané. Avec souvent des crises de folie. Elle tire ce tout ce qui bouge, et n'hésite même pas à menacer ses propres alliées pour arriver à ses fins. => Organisé 9 Inorganisé 4
    • Victimes et lieu connus (globalité). Base du projet, membres du projet. => Organisé 10 Inorganisé 4
    • Personnalisation victime inconnue (dépersonnalisation ?). Impossible à traiter. Elle ne leur parle même presque pas. Peut-être de la dépersonnalisation. => Organisé 10 Inorganisé 5
    • Pas/peu d'échanges verbaux. Voir point précédent. => Organisé 10 Inorganisé 6
    • Lieu désorganisé. Exemple de la saison 1 avec les boucheries. Elle laisse pas mal d'indices en évidence. => Organisé 10 Inorganisé 7
    • Violence soudaine, imprévisible. Comme dit précédemment, elle tire sur tout ce qui bouge. => Organisé 10 Inorganisé 8
    • Liens sur la victime rares. Seule exception : l'épisode 10 de la saison 3 ("La dernière balle"). Sinon, pas de liens. => Organisé 10 Inorganisé 9
    • Pas d'actes commis. Voir point de la maturité sexuelle.
    • Corps laissé en évidence. => Organisé 10 Inorganisé 10
    • Pas d'arme comme indice. Elle garde toujours son pistolet sur elle, quoiqu'il arrive. Elle ne le quitte pas des yeux. => Organisé 11 Inorganisé 10
    • Corps laissé sur place. Voir évidence. => Organisé 11 Inorganisé 11

    CONCLUSION : Impossible de déterminer si dans le cas de la série l'assassine est organisée ou non. Il faut faire des tests complémentaires.

    2) Psychopathe, psychotique ? (Responsable ou non ?)

    Alerte : pour les personnes âgées de moins de 16 ans, nous vous déconseillons de lire cette partie. Peut éventuellement choquer.

    (R : Psychopathe ; I : Psychotique pour la liste)

    • Famille inconnue. Impossible de traiter.
    • Pas d'antécédents pénaux auparavant. => R0 I1
    • Antécédents psychiatriques. (Voir ODT, saisons 9 et 10) => R0 I2
    • Vit en compagnie, malgré des tendances à l'isolement. => R1 I2
    • Usage de médicaments extrêmement fréquents, met sa santé en danger, rechutes fréquentes. => R2 I3 (les deux sont concernés)
    • Sociable. Voir 1), avec la réplique. => R3 I3
    • Peu de voyages. => R3 I4
    • Comportement dangereux. => R3 I5
    • Préméditation rare ou paranoïaque. => R3 I6
    • Victime de rencontre. => R4 I6
    • Crimes solitaires. => R4 I7
    • Pas ou peu de dialogue. => R4 I8
    • Pas de tortures préliminaires. Elle tue instantanément. => R4 I9
    • L'arme du crime est celle qu'elle garde sur elle. => R5 I9
    • Aucune maîtrise de la victime. => R5 I10
    • Sadisme inconnu. On rappelle que la série n'a aucune référence sexuelle.
    • Alcoolisation possible, pas d'angoisse pendant le crime. Cependant, elle angoisse un peu avant. => R6 I10
    • Syndromes psychologiques. On expliquera ce point plus tard. => R6 I11
    • Abandon des cadavres fréquent. => R6 I12
    • On ignore si elle reste sur les lieux du crime ou non. Indéterminable.
    • Tendances au suicide dès qu'elle se rend compte quelquefois du crime. => R6 I13
    • Ne fuit pas le crime. => R6 I14
    • Plusieurs victimes en très peu de temps (généralement maximum quelques jours). => R6 I15
    • R6 I15 : irresponsable pénalement.

    CONCLUSION : On a un profil psychotique, donc les meurtres n'ont pas de responsable pénal...

    Vers une sorte de dépendance ?

    En prenant compte les analyses ci-dessus, on se rend compte que le profil est problématique et qu'il faut y remédier. On traite souvent les tueurs en série comme de "grands malades". Cette affirmation n'est pas tout à fait erronée. Il faut aller voir le mobile qui est :

    "Se débarrasser du projet et de toutes ses personnes qui le composent."

    Les cibles se comptent... Par centaines, voire par milliers ?

    1) Qu'est-ce qui se passe dans sa tête ?

    Mettons-nous dans la tête de la meurtrière. Des centaines de gens sont à prendre en cible pour détruire un projet qui menace l'humanité toute entière. N'oublions pas, ils ont tenté aussi d'abîmer sa "famille". Enlever sa fille entre autres, même si elle n'a pas l'esprit maternel d'éveillé, elle peut ressentir aussi une certaine haine, une rage intérieure qu'elle extériorise en tuant tous les membres du projet.

    Il reste cependant une question à laquelle cette raison ne répond pas : pourquoi menacer ses propres alliées ?

    C'est là que ça se complique. Elle a fini par développer une sorte de paranoïa, et persuadée qu'elle doit tuer tous ces "ennemis", elle veut être sûre que personne ne se met en travers de sa route. Et comme les autres ont tendance à tenter de la calmer, elle va donc forcément les menacer, non pas pour les tuer, mais au moins les blesser (et les dissuader de la gêner...).

    2) La boucle infernale (théorie de l'addiction adaptée)

    1. Recherche d'une période et d'un moyen ainsi que de viser un groupe particulier s'il y en a un. Dans la série, cela arrive dans la soirée.
    2. Préparation. Elle se dirige au lieu du crime. Psychologiquement, l'envie de tuer monte de plus en plus.
    3. Ritualisation. Sortie de son arme personnelle et recherche matérielle des victimes. Niveau psychologique plus grave, à ce moment-là, elle peut tirer à n'importe quel moment.
    4. Exécution de l'acte.
    5. Prise de conscience. Juste après le meurtre, il lui arrive de revenir à la normale, soulagée, mais par d'autres moments, elle prend conscience de ce qu'elle a commis.
    6. Désespoir. Soit il arrive juste après la phase précédente, soit le lendemain du crime.

    3) Évolution de la fièvre assassine (= nom donné au syndrome d'addiction et de sentiment de meurtre pathologique)

    Phase 1 : - puis passe à +
    Phase 2 : +
    Phase 3 : ++
    Phase 4 : ++ jusqu'à descendre à --
    Phase 5 : --
    Phase 6 : --

    (avec :
    -- : très faible voire nul
    - : faible
    + : fort
    ++ : intense, passage à l'acte possible)

    CONCLUSION

    On dit des tueurs en série que ce sont des grands malades. Ici, on est exposés à un type pathologique expliqué par une addiction aux meurtres, souvent typique des tueurs en série, en revanche, impossible de voir si le crime est organisé ou non, car les critères sont à égalité à ce niveau.


  • Rien. Rien ni personne ne savait ce qu'il se tramait dans Astrub. Les meurtres étaient très espacés et personne ne savait ce qu'il était advenu des corps d'Alice et de Prospérine. Peut-être avaient-ils été jetés dans un fleuve ? Quelques mercenaires étaient allés fouiller les rivières de toute la ville et de sa prairie environnante, sans réel succès.

    Car en effet, les deux cadavres étaient encore dans cette sombre cave que Priscilla gardait en-dessous de son échoppe. Mais personne n'irait les chercher là...

    Priscilla reprit un masque de Srambad et refit quelques points manquants. Il irait bien avec le Mangelâme, c'était vrai. Priscilla fut prise d'une telle jalousie qu'elle en lâcha ses ciseaux. Ils avaient été nettoyés depuis le temps. Les ciseaux de l'envie, que Djaul surveillait de très près. Le démon regarda à la fenêtre discrètement, et aperçut alors le jeune Timothée en compagnie d'une autre femme, une jeune Crâtte. Il avertit alors la jeune couturière.

    DJAUL - Dis donc, c'est pas ton Xélor que je vois avec une autre fille ?
    PRISCILLA - Quoi ? Comment...

    Priscilla se rua à la fenêtre et assista à la même scène que Djaul. Folle de rage, elle demanda à Djaul de retourner dans les ciseaux pour le moment, et elle alla chercher son accoutrement d'assassine pour traîner dans la ville. Elle ne quitta pas du regard la jeune Crâtte, qui se dirigea vers les égouts. C'était une aubaine pour Priscilla qui sortit de l'échoppe, se déguisa et pénétra dans les nauséabonds souterrains astrubéens.

    La jeune archère, du nom de Hélène Calgierri, mit alors sur sa tête un magnifique masque de Srambad. Tiens tiens... Mais c'était le même modèle que celui que Priscilla réparait ! Déterminée à posséder ce masque et le cœur du Xélor, Priscilla bouscula Hélène et en profita pour couper une partie du masque, avant de disparaître.

    Au crépuscule, Priscilla reprenait son travail à son échoppe, jusqu'à ce que Hélène vint lui rendre visite. Elle semblait soulagée par le fait que l'échoppe n'avait pas encore fermé à une telle heure. Priscilla l'accueillit avec un air chaleureux et lui proposa, comme d'habitude, la visite de son atelier. Contrairement aux deux autres, Hélène accepta. Priscilla lui montra alors la salle où elle travaillait, une énorme penderie, une autre chambre obscure avec divers papiers de commandes et de notes de réparation, ainsi que la réserve. Djaul s'échappa temporairement des ciseaux pour éteindre la lumière derrière Hélène, puis revint posséder complètement Priscilla, qui s'arma alors et se ficha derrière la Crâtte.

    PRISCILLA - Cette réserve, si sombre et si mystérieuse, ressemble un peu comme un tombeau... Et vous savez quoi ? Hé bien c'est un tombeau !

    Hystérique, l'envieuse mercière frappa la tête de Hélène avant de la poignarder et d'ouvrir son ciseau.

    Le corps retomba alors à terre, avec une grâce singulière... Celle de la mort.

    Combien de têtes tombées au royaume d'Amakna ? Florie se fichait du nombre. Tout ce qui comptait, c'était d'être la grande chef de sa nation, et qu'elle soit la plus forte de toutes.

    De même pour le nombre impressionnant de prisonniers capturés par des gardes touchés par la maladie de l'orgueil. Notamment le premier ministre de la jeune noble.

    Mais cette fois, Florie prévoyait quelque chose de bien plus grand. La conquête des îles. Et celle de Poup semblait parfaite !

    FLORIE - Peuple d'Amakna, vous aviez toujours rêvé d'une ville où réunir tous les habitants du Monde des Douze ? Hé bien, armez-vous, on part à la conquête de l'île de Poup. Prévoyez de quoi vous abriter des coups de soleil qui y sont traitres, et des potions Eniripsa pour éviter leurs maladies tropicales. En avant !

    Si certains l'applaudissaient fièrement, d'autres la traitèrent de folle. Florie leur ordonna de les regarder, puis elle brandit son miroir. Les personnes l'ayant vu de face s'évanouirent. Les gens sains devinrent alors touchés par la malédiction, et les autres, bizarrement, s'écroulèrent sans vie. L'orgueil les avait-il tués ?

    Plusieurs gardes rebelles de la nation décidèrent d'enquêter sur cette affaire. Mais il était hors de question pour Florie de les laisser faire. Aussitôt qu'elle sentit les premiers soupçons, elle envoya ses propres gardes se débarrasser d'eux.

    FLORIE - Obéissez-moi ! Je suis votre souveraine !

    De son côté, la coquette démone IV regarda son miroir auquel elle avait été affiliée dès la création des péchés dans la Shukrute. Elle se dirigea vers Florie et lui murmura quelques mots dans l'oreille. La jeune Sadidette sourit et lui chuchota en échange.

    Le lendemain Amakna se préparait pour aller à l'île de Poup. Florie menait toute la flotte et finit par poser son pied sur la plage de l'île, avant de se déplacer d'un pas décidé jusqu'au maître des lieux. Il restait encore un problème : les pirates de l'île, qui pouvaient se mutiner à tout moment et décider de mettre des bâtons dans les roues des plans de l'orgueilleuse Florie. Cette dernière n'avait nullement peur d'eux. Lorsque ces derniers virent la démone IV entourer Florie, comme pour les effrayer, qu'eux et eux seuls, ils prirent peur.

    FLORIE / IV - Revenez, bande de lâches !

    Les gardes réussirent à retenir quelques pirates. Le sang allait peut-être couler sur ce sable brûlant... Et Florie savait qu'elle pouvait compter sur l'impitoyable démone de la quatrième heure.

    FLORIE / IV - Retour au bon vieux temps, enfin... Façon de parler ! La guerre est déclarée, non seulement à cette pauvre petite Sufokia qui sera littéralement écrasée, mais aussi à toutes les autres nations !

    Et IV eut une dernière petite pensée.

    IV - Vivement le jour où tous ces pauvres mortels viendront à jamais dans la Shukrute, puis dans l'Externam, pour y rester à l'éternité !

    La troupe Amaknéenne attaqua alors, le soleil au zénith, et Florie ressentait alors les pleins pouvoirs de la démone qui la possédait...


  • Des chachas miaulaient vers minuit dans les quartiers de Bonta. Il faisait noir, hormis quelques torches allumées par-ci par-là par quelques aventuriers de passage. Ils étaient tout jeunes. En revanche, une doyenne s'approcha d'eux, éteignit les lumières, et possédée plus que tout par la cupidité, déroba bourses, or, pièces, objets de valeur jusqu'à dépouiller ces pauvres citoyens qui n'avaient rien demandé. La démone de la vingt-quatrième heure riait, c'était son instant préféré, la nuit noire au moment du pont entre deux jours du calendrier de Xélor. Erica s'avançait doucement jusqu'à la bijouterie à côté des ateliers de tailleur de Nina Riccha, et réussit à prendre tout ce qui lui semblait de valeur. Elle devait tout amasser, et ne rien laisser, jusqu'au moindre centime de kama (s'il existait...).

    ERICA - Bonta, la cité de la lumière, la plus riche du monde des Douze... Qu'il est bon de garder et de chouchouter de tels petits trésors ! Mes enfants...

    Puis elle se dirigea vers les banques. Mais sa santé fragile l'empêchait de passer à travers tous les systèmes de sécurité, dignes de ceux d'Enutrosor. Cependant, elle n'était pas seule ! Oui, Minuit pouvait lui être utile...

    Aussitôt pensé, aussitôt dit, Minuit désactiva avec habileté toutes les alarmes. Il ne restait plus qu'à servir... Erica emporta tout ce qu'elle pouvait, et tant pis si le peuple se plaignait.

    ERICA - Quelle aubaine, mais quelle aubaine !

    Une fois son cambriolage terminé, il ne restait plus qu'à Erica de rentrer. Mais malheur, certains gardes l'avaient repérée. C'était sans compter sur Minuit. Le peuple en avait même oublié l'existence, de ces démons des heures autrefois enfermés par Xélor lui-même dans une autre dimension. Mais ce temps était révolu, l'arène avait été détruite par une explosion et Minuit s'était réfugiée dans la Shukrute avec tous les autres, jusqu'à se retrouver dans une petite pièce, symbole du pouvoir de l'avarice.

    MINUIT - Comment feraient-ils... S'ils se battaient avec moi, la souveraine des démons des heures ?

    Son arrogance semblait ne pas avoir de limites, et pourtant, ce fut bien elle qui flanqua une raclée aux gardes de Bonta. Pour vaincre son ennemi, il fallait le connaître, et c'était bien loin d'être leur cas.

    MINUIT - C'est tellement pathétique... Et dire que vous êtes censés être des gardes... Mais nom de nom, où est-ce qu'ils sont, les guerriers d'antan que je faisais combattre dans l'arène ? Hein ?

    Mais elle se calma très vite pour être dégoûtée. Erica et sa démone quittèrent le faubourg pour rejoindre le domicile. Gladys dormait à poings fermés, même si l'on devinait à son visage qu'elle était en plein cauchemar. Erica décida de ne pas intervenir, de peur d'éveiller les soupçons, et cacha ses trésors dans sa cave. Cave d'ailleurs fermée à quadruple tour. Et protégée par tous les moyens inimaginables. Mais au moins, pour le moment, elle pouvait dormir sur ses deux oreilles.

    Pareil pour Carolina, qui réussit à prendre un exemplaire du journal quotidien de Sufokia. Le gros titre parlait d'une maladie inconnue... "Pire qu'une procrastination, une paresse contagieuse sortie de nulle part". Carolina ne riait pas, elle se contentait juste de sourire et de s'allonger sur son lit, son pipeau juste à côté d'elle. La bagarre comme dans Brâkmar contre la boulimie ou dans Amakna à cause de son régime tyrannique, non merci. Rien ne valait que la paix et le repos éternel de Sufokia. Et la petite allait encore frapper...

    En se baladant près du rivage Steamulant, Carolina aperçut des Steamers au loin, tenter de se battre contre des bandits. L'un envoya un tir de Stasis aussi gros qu'un chef de guerre Bouftou, un autre posa un bloc et sortit une lourde chaîne pour frapper l'ennemi, et le dernier transforma son pistolet en lance-flammes, prêt à tout immoler sur son passage.

    CAROLINA - Mais quelle violence...

    Et c'était bien connu, Carolina n'aimait pas la violence. Sufokia avait une réputation à respecter, celle d'une nation où tous les jours de l'année, c'était les vacances. Elle sortit son pipeau, regarda une dernière fois le champ de bataille (où les Riktus commençaient à prendre l'avantage hélas) puis joua sa mélodie. Les Riktus se sentirent alors comme engourdis, envoûtés par cette troublante musique de l'acédie, et les Steamers se calmèrent, telles les vagues du rivage. Les guerriers et la nature semblaient s'apaiser à ces particulières sonorités, à s'endormir... Les paupières étaient lourdes, si lourdes, elles devaient retomber... Les corps s'évanouirent, et s'étalèrent sur le sable chaud des rives.

    Et puis un jour... Le journal reparut. "Six nouvelles victimes au rivage : la mystérieuse paresse prend de l'ampleur". Puis, plus bas et en plus petit, on pouvait lire : "La paresse mystérieuse : premiers cas de décès". Carolina se plongea sur ce dernier article et y apprit que la maladie qu'elle répandait de par sa musique de pipeau laissait dépérir de faim et de soif les gens et qu'ils se dépérissaient. XI la rassura en disant que plus il y aurait de décès, plus son pouvoir grandirait et donc plus elle pourrait amener la paix.

    XI : Ne te sens pas perturbée. Leur sort était déjà jeté depuis longtemps. Voilà ce qui arrive à ces pauvres mortels dont nous ne faisons pas partie lorsqu'ils se laissent trop aller... Mais la guerre tue tout autant !

    Carolina se sentait réconfortée. La violence, combien de décès recensés à cause d'elle ? Des dizaines, des centaines, des milliers, des millions, des milliards ?

    Tout cela n'avait plus d'importance maintenant...


  • 148 BPM. Musique triphasée tragique à violons et violoncelles.

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    "Death Curtain" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Base : 176 BPM. Mesuré : 88 BPM. J'ai failli faire une piste comme la chanson "ALANA", mais j'ai mis des fakies et des délais et à un BPM plus haut (en base).

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    "Bacterial Poison" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • 156 BPM. Jeu avec des midis en violon et harpe, en duo.

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    "Hopelessness" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • 104 BPM. Ensemble de pistes de groupe sous fakie.

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    "Declined" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • 112 BPM.

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    "Container" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Base : 182 BPM. Mesuré : 91 BPM.

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    "Purity" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • 157 BPM.

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    "Plane Burst" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Une sorte de version de "FACE2FACE" une musique pour UTAU mais plus lente et avec quelques synthés de moins. 149 BPM.

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    "Faced Beats" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Jeu de diverses cordes de violons, violoncelles... Base : 174 BPM. Mesuré : 87 BPM.

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    "Tight Rod" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Musique type samba rapide. 136 BPM.

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    "Sangrina" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Jeu de mots avec "Pulse" et "Sensation"... 121 BPM.

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    "Pulsation" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Base : 200 BPM. Mesuré : 100 BPM.

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    "Curtain of Water" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Bien évidemment, Nathalie n'allait pas rester à Kelba longtemps. Cette femme voyageait énormément... Elle alla jusqu'au royaume de Sadida. Non pas parce qu'elle savait que deux disciples du dieu végétal étaient possédées elles aussi par des péchés (l'orgueil et la paresse), mais surtout pour aller voir les autres pécheurs. Peut-être y'en avait-il ?

    La première chose que la jeune Sacrieuse vit, c'était ce duo de Mulous qui se disputaient un morceau de viande. Un bout de quoi ? Personne ne le savait, même pas les Mulous. À vrai dire, pour un animal, ce qui comptait, c'était de trouver à manger. Et ils avaient de quoi se faire un repas. Le morceau étant cependant insuffisant pour deux bêtes de leur carrure, il leur fallait se battre pour savoir lequel se régalerait.

    Nathalie ne bougea même pas. Elle les regarda en train de combattre. On ne pouvait pas punir des animaux comme cela. Un animal ne pense pas exactement comme une personne. Ils ont aussi des sentiments, mais il y avait quelque chose qui changeait. Et elle le ressentait. Puis, elle partit et laissa les deux animaux. Le Mulou le plus gros réussit à avaler le morceau de viande, dès lors, le second se jeta sur lui, comme pour se venger.

    Elle se dirigea en direction de la forêt maudite garou. La Reine n'était pas là. Les deux gardes restaient à côté de l'accès, sans broncher. D'autres dormaient carrément à terre. Nathalie les fixa. Ils devaient forcément être de service, et pourtant, ils ronflaient tranquillement sur l'herbe, sans aucune gêne ! Quelque chose ne tournait pas rond !

    NATHALIE - Ils se reposent tranquillement alors que le danger est juste derrière eux...

    Elle serra les poings, puis entra dans la forêt garou. Une Muloune enragée se précipita sur elle, mais la Sacrieuse la brûla, possédée par Rushu. Elle prit alors la fourrure de l'animal et se recouvrit de la tête jusqu'aux pieds. Elle ressortit finalement.

    Des ailes géantes s'étaient dégagées de la fourrure brune de la Muloune assassinée. Nathalie se dirigea vers les gardes qui somnolaient. Elle se mit alors à agir tel un Mulou enragé et tua avec son couteau chaque garde endormi, en faisant semblant de les griffer. Dès que les gardes éveillés virent le massacre en train de se produire, ils sortirent leurs lances. Nathalie les regarda. Les gardes virent alors le regard possédé de la jeune Sacrieuse et reculèrent. Car ils étaient face à Rushu en personne, qui profitait du corps d'une pauvre disciple du monde des Douze !

    NATHALIE / RUSHU - Que se passe-t-il ? Bande de mauviettes, auriez-vous peur de moi ?

    La Reine Sheram Sharm était toujours absente... Qu'allaient dire les gardes à son retour ? Nathalie finit par partir, avant de se débarrasser de sa peau de Muloune près du bateau et de la jeter dans la mer.

    NATHALIE - Justice soit faite. Repentez-vous, misérables mortels.

    ESMÈNE - Misérables mortels. À devoir réclamer à manger sans arrêt !

    Cette parole était bien entendu ironique. À chaque décès de cette malédiction, Esmène gagnait davantage de puissance. Et ce n'était pas Anerice qui allait l'arrêter, bien au contraire.

    Esmène était aussi au courant de la visite d'Astérine, la petite Ecaflipette qui a voulu aller vers son château. Ce dernier était pourtant déclaré en "zone de quarantaine" par les autorités Brâkmariennes. Esmène ne voulut même pas le reconnaître et disait qu'un jour, tout le monde finirait bien par tomber malade un jour ou l'autre. Ce n'était plus qu'une question de temps.

    ESMÈNE - Quarantaine, c'est un bien grand mot tiens. Et vaut mieux que cette gamine arrête de fouiner son nez dans les affaires privées des gens. Un peu de respect et de dignité quand même !

    La cloche se mit à sonner, et l'heure du repas aussi. Encore d'énormes quantités de nourriture qui allaient être englouties par une seule femme contrôlée par une démone.

    Alors qu'il y avait une femme heureuse et comblée, il en demeurait un très inquiet, c'était Hugo. Il avait vu sa femme dans une forme monstrueuse l'autre jour, et cette image était restée ancrée dans sa tête, telle une marque au fer rouge sur la peau d'un mortel.

    Impossible pour lui de parler de manière crue de cette histoire à sa femme. Mais cette dernière remarquait tout de suite son manque d'entrain.

    ESMÈNE - On dirait que tu as vu un Gostof ces derniers temps toi... Qu'est-ce qui t'arrive ?
    HUGO - Je ne peux pas vraiment en parler... J'ai tellement peur...

    Esmène éclata de rire.

    ESMÈNE - Allons allons chéri. Toi, peur ? Tu n'avais quand même pas de masque du pleutre sur toi ces derniers jours ! Même si je sais que tu le portes assez souvent.
    HUGO - J'ai vu un monstre dans ta chambre hier soir, voilà.

    Esmène lâcha sa fourchette. Elle savait que le monstre dont il parlait, c'était elle ! Elle fut tout de suite gênée. Anerice savait maintenant qu'elle n'était pas vraiment toute seule ce soir-là.

    ESMÈNE - Chéri, tu as certainement fait un mauvais rêve. Il n'y a pas de monstre ici, tu le sais bien ! Peut-être juste mon Gobgob un peu excité mais c'est tout. Et puis, ce n'est pas un monstre en lui-même, mais un symbiote.

    Hugo ne savait pas vraiment comme le lui dire. Il savait que ce n'était pas le Gobgob. Il pensait que sa femme était devenue différente depuis cette histoire de malédictions. Tant de secrets alors qu'ils sont mariés l'un à l'autre, c'était plutôt louche.

    HUGO - Et puis toi, tu ne me parles que très peu. Je m'inquiète.
    ESMÈNE - Ne t'en fais pas pour ça, va.
    HUGO - Tu comprendras au moins qu'avec cette espèce de monstre que j'ai vu, je nous sens menacés. Sans compter cette rumeur de maladie de boulimie qui court sur notre dos.
    ESMÈNE - Pas le tien. (Elle avala une autre bouchée.)
    HUGO - Oui mais même, cela n'empêche que tu es différente ces derniers jours.
    ESMÈNE - Calme-toi un peu. Tu t'inquiètes pour rien je te dis, il faut arrêter...

    Esmène sortit de table très tard comparé à tous les autres habitants du château. Elle finit par rentrer dans sa chambre. Hugo alla encore une fois voir ce qui se passait. Quant il revit la forme démoniaque de sa femme. Il réussit aussi à entendre quelques mots, comme si Esmène parlait à quelqu'un, sauf qu'il n'entendait pas l'autre interlocuteur. S'il y en avait un, bien entendu. Il finit par ouvrir la porte.

    Esmène avait disparu.

    À la place, se tenait Anerice, assise sur le lit.

    ANERICE - Tu n'as rien vu ni entendu...

    Elle se dirigea vers lui et le plaqua au mur, et se lécha les babines.

    ANERICE - Je te laisserai la vie sauve, vu que je sais ce que tu es pour elle, mais ce serait dommage de ne pas faire un petit souper de dernière minute...

    Telle "mortelle", telle démone. Anerice mordit Hugo avant de repartir. Le jeune homme tomba à terre, légèrement affaibli, avant qu'Esmène ne revienne et reprenne une forme plus humanoïde. Anerice lui avait tout raconté et l'avait rassurée. Esmène rallongea son mari sur son lit et décida de dormir à ses côtés, sachant qu'il ne se souviendrait plus de rien à son réveil... À part un petit mordillement de sa femme ?


  • Musiques : Dream of a Night ; Shining Galaxy
    Raisons de retrait : une contestation sur ces musiques n'a pas abouti. Les musiques doivent être retirées et retravaillées. (commune) ; Dream of a Night : trop de contestations dont une qui n'a pas abouti


  • Ce clip sera probablement effectué un dimanche, je pense, le 12/10.

    Vous connaissez la chanson "威風堂々"? Cette chanson est d'Umetora, qui a eu l'audace d'utiliser 5 Vocaloid à la fois : Luka, Miku, GUMI, IA et Rin Kagamine.

    Il a nommé ce groupe "DIVINE DIVA". Son pari a très bien marché, la vidéo est dans le hall des légendes! Toutefois elle cache pas mal de sous-entendus. Aussi elle est notée par le système comme "mature" et (-16).

    Soyons fous. Imaginez cinq filles du Krosmoz qui dansent sur cette chanson endiablée et qui s'amusent les unes les autres dans les différentes chambres et maisons d'Astrub!

    Et autre chance... La musique est sous licence libre comme témoignent les deux musiques sur Piapro (instru avec chorus ; instru sans chorus).

    Le clip final sera marqué d'un avertissement au début de la vidéo et sera noté (-16). Hé oui. Chanson explicite sur les bords quand même...

    Je vous laisse chercher les paroles? ^^ (En revanche la traduc' est de moi, certainement de l'anglais et avec les rimes).

    Traduc FR (attention explicite)

    Quelquefois, tu peux me mordre
    Laisse-moi me souvenir de la douleur
    L'adrénaline liquide coulant partout
    Et entachant tout

    Tout au long de mon pied
    Les nerfs rampant
    Dans ces sensations ils sont noyés
    Mon corps avec mon esprit apportant

    Ce petit doigt réservé s'est ajouté
    Était-ce l'idéal que tu voulais ?

    Inutile, tout est inutile absolument
    Cet orgueil poli et encombrant
    Même les règles d'un monde insensé
    Sont juste inutiles, autrement on ne peut les citer

    Ton style caché
    En s'exposant on a plongé
    Cette attente était née
    Ce sourire hautain n'était pas erroné

    Cette chimie amène ensemble les haleines
    Les émotions dans mon oreille soufflaient
    Elle va éclater ma poitrine
    Tout mon corps s'affolait

    Retirant tour à tour les vêtements
    Les déchirer délicatement
    Sans faire attention, on s'envolera
    N'hésite pas, chéri, juste toi

    Suicide double au sein d'un monde de liberté
    Était-ce le chapitre onirique dont tu rêvais ?

    Inutile, tout est inutile absolument
    Des tentatives à cause d'une timide ambition
    Il n'y aura pas satisfaction
    Dans ce futur déprimant

    Une vie qui prend le désiré chemin
    Ce qui tombe dans tes mains t'appartient
    Je tenterai de rien cacher
    Mon esprit est plus fier que ceux des autres entités

    Regarde dans ce monde enchanté
    Où l'erreur est désillusion
    La certaine vérité
    Les autres que toi ne sont qu'illusion

    Pas le temps d'être petite
    Jamais le temps ! C'est bien
    La machine dépasse ses limites
    Pleine puissance, brûle, brûle, bien

    Ce que je veux, oui
    Encore des choses biens comme ça
    Danse avec ces émotions que tu as
    Obéis et descends oui !

    Inutile, tout est inutile absolument
    Cet orgueil poli et encombrant
    Même les règles d'un monde insensé
    Sont juste inutiles, autrement on ne peut les citer

    Ton style caché
    En s'exposant on a plongé
    Cette attente était née
    Ce sourire hautain n'était pas erroné

    Regarde maintenant dans ce monde
    En train de se déchaîner
    Éblouies par l'espoir de la passion
    Être plus sérieux c'est plus que parfait

    CE QU'IL Y AURA...

    • Le clip. BIEN SÛR.
    • Le bêtisier. Contrairement au clip le bêtisier ne sera pas noté (-16), on va aussi utiliser la musique mais son instrumentale cette fois. Forcément la censure s'en prend un coup. Annulé.

    Voilà. ^^ La licence du clip sera une CS BY-NC-NA-SA sur YouTube. Autrement dit, attribution, pas de but commercial, pas d'avis ni de coms (tout du moins sur YT, sinon perte de droits sous 30j vous connaissez le refrain) et partage à l'identique.

     


  • D'une relique qui mangeait les âmes, comme son nom le précisait, il y avait aussi toujours cette étrange maladie qui se répandait dans Brâkmar comme la peste. Mais ce n'en était pas vraiment une, c'était plutôt une sorte de boulimie. Là encore, on trouvait des gens dans les champs de Brâkmar, qui s'étaient mis à tuer tous les oiseaux qu'ils trouvaient, pour en tirer leur viande. Heureusement, les animaux ne pouvaient pas être atteints par cette maladie. Pourquoi ? Osamodas les aurait-il protégés ? En tout cas, il y a une de ses disciples qui était à l'abri de cette maladie, c'était Esmène.

    Un jour les autorités de Brâkmar tentèrent d'élucider le mystère traînant autour d'Esmène depuis quelques jours. Un appétit des plus féroces, cependant sans dépérir, cela leur semblait louche. Très louche... D'autres habitants disaient même avoir vu Esmène avec des dents anormalement allongées et des ailes démoniaques.

    Parmi les dames des autorités, se trouvait une jeune femme Ecaflip, Zoé, aussi ancienne amie d'Esmène. Connaissant bien cette dernière, elle pensa que la tâche allait être aisée. Et pourtant... Elle ne se doutait pas des dégâts que pouvait faire la malédiction de cette Osamodette infernale !

    Ce fut un vendredi soir, Esmène allait une fois de plus s'attarder à sa table fournie tel un énorme buffet, infiniment grand... Zoé toqua à la porte. Hugo le lui ouvrit et l'amena à sa femme.

    ZOÉ - Dame Esmène... Vous vous souvenez de moi, Zoé Fallen ? Votre amie d'enfance...

    Esmène se retourna et sourit paisiblement.

    ESMÈNE - Ah tiens mais ça faisait longtemps... Allez, viens, je ne vais pas te manger !

    Ironie du sort ? Non, Esmène n'allait pas être non plus une cannibale. Les repas furent tous servis, Zoé fut assez surprise de la quantité de nourriture que son amie ingurgitait sans aucune peine. Comme Hugo au début du péché, elle ne savait que penser en voyant Esmène avec un tel appétit. Ce n'était pas ça qui la choqua le plus. À un moment, elle vit les yeux de la jeune femme devenir rouges, et ses dents s'allonger, comme celles d'une démone. Zoé prit alors le calice sur la table et le regarda. Cet objet, si joliment décoré, n'était rempli que d'eau. Zoé en but quelques gorgées avant de le reposer sur la table.

    ESMÈNE - C'est en quelque sorte mon porte-bonheur.

    Le souper se termina très tard, aux alentours de minuit. Zoé repartit chez elle, laissant Esmène seule avec son mari. L'Ecaflipette décida de revenir une semaine plus tard, mais son délai de visite fut plus court que prévu. En effet, le lendemain on la retrouva à la porte de la femme infernale, mendiant pour de la nourriture.

    Esmène eut une drôle de sensation. Autant le cas des autres personnes ne l'avait que peu touchée, que le cas de Zoé la concernait directement. Qu'avait-elle fait ? Elle fut prise de pitié, mais très vite, Anerice reprit le dessus. Zoé ne reconnaissait plus l'Esmène qu'elle avait connue et se retrouva face à une démone qui lui tendait la main pour ses derniers jours. Zoé rentra chez elle douze jours plus tard.

    Au treizième jour depuis le début de la maladie, on retrouva Zoé décédée chez elle. Hugo essayait de comprendre ce que sa femme avait fait lors de ce fameux dîner, et se souvint alors du calice. Il décida alors de le retirer de la portée d'Esmène.

    Le soir où il commença à agir, il se dirigea vers la chambre, mais ce qu'il aperçut à travers la serrure de la porte l'avait horrifié : Esmène était sous une forme démoniaque, embrassant son calice et en murmurant des mots dans une langue ancienne, presque inconnue des mortels. Maintenant, il en était sûr : Esmène avait bien été possédée par un démon. Mais qui ?

    Pendant ce temps-là, Astérine décida de se diriger vers Bilbyza, mais ne trouva personne. Une terre désolée avec juste quelques créatures de la plage. Les Bilbyboys et les Bilbygirls ne faisaient même plus la fête, en deuil à leurs camarades et par peur de recevoir eux aussi la visite de celle qui se faisait nommer "Sacris", qui n'est autre que la fille infernale de la colère possédée par Rushu.

    C'était à ne plus rien y comprendre. Elle devait trouver des indices, mais rien. Tout avait été effacé, même les tâches sur le sable. C'est comme si une tornade était passée entre temps.

    Vers où aller maintenant ?

    Astérine prit le prochain bateau pour Brâkmar. Cette cité démoniaque contrôlée par une vampyre et sa pauvre victime ancienne mortelle. Elle dut passer à travers un rideau de Riktus qui l'attendaient au tourment. Astérine réussit à s'en débarrasser et les renvoyer au Triangle des Bermudas, la base des bandits. Elle n'avait plus le choix de toute façon. Elle se déplaça à travers Mâcheville et vit arriver les cargaisons de nourriture provenant du port. Et elle vit aussi les personnes atteintes de cette mystérieuse maladie de boulimie. Astérine demanda alors à toute personne qu'elle croisait ce qui leur était arrivé. Ils lui répondirent tous qu'ils avaient bu dans un calice en argent (d'apparence), ou touchés par un liquide qui venait de ce calice.

    Avec ces pistes, Astérine se dirigea vers le château des Gulia, mais fut arrêtée par des gardes qui lui disaient qu'elle ne devait pas entrer en zone de quarantaine. Ils la renvoyèrent à Astrub, où ils pensaient qu'elle serait en sécurité. Et pourtant...

    Astérine fut ainsi au courant du second crime commis. Une Sramette avec un plastron Mangelâme. Elle alla directement chez elle à Bonta pour rassembler toutes les infos qu'elle avait récupérées.

    Certaines choses ne collaient pas. Ces crimes, ceux de Bilbyza, ceux dans Brâkmar, et les deux autres d'Astrub, n'étaient pas de la même personne, mais de trois assassines différentes. Et cette histoire de quarantaine autour du château des Gulia, c'était étrange.

    Astérine ne savait pas que quelqu'un l'observait. Cette personne, d'apparence divine, s'approcha d'Astérine et lui expliqua que sept démons s'étaient échappés des dimensions démoniaques. Il s'agissait de la puissante Jiva, protectrice du mois de Javian, et éternelle ennemie du démon Djaul, qui était affilié au péché de l'envie. Jiva le savait très bien par ailleurs...

    Les deux femmes conclurent un pacte. Astérine offrit des artefacts de glace contre la protection par les pouvoirs de la vaillante Jiva. Maintenant, le combat allait être d'égal à égal.


  • Que devait faire Tori avec ses deux anciennes "protégées" ? Alexandra et Claire attendaient dans le couloir, avant que Tori n'arrive avec sa dague dans sa main. Elle la cacha pour dissimuler ses idées aux deux jeunes filles.

    TORI - Je vous emmène au dernier ciel. Toutes les deux !

    Que voulait-elle dire par cette expression ? Le dernier ciel, celui du plaisir, ou de la mort ? La réponse vint assez vite, lorsque Tori les emmena... À ces deux-là. À trois. Puis la dague. Et dissimulation des corps.

    Il restait alors dans une chambre sombre, luxueuse, une jeune Crâtte qui n'attendait plus qu'une chose : les baisers. Tori passa devant la porte et lui envoya un bisou de loin, lui disant que sa nuit n'était pas encore venue.

    22h57. Encore trois minutes et l'horloge allait sonner ténébreusement. Tori arriva dans une autre chambre, avant de reprendre le chemin vers un couloir et vit alors de loin le petit cagibi au recoin de l'escalier torsadé. Elle coupa court et regarda alors les caisses.

    De vieux cahiers, qui avaient au moins dix ans. Tori les regarda avec mépris, avant de les ouvrir et de les refermer subitement, l'horreur se lisait dans son regard.

    TORI - Je dois détruire tout ça ! Je ne veux plus souffrir ! Je me sens tellement bien, je ne veux pas replonger...

    Impossible d'aller près du feu pour détruire ces cahiers. Tori les jeta alors à une horde de goules enragées, retenues par des chaînes de métal et de saphirs (les pierres trouvées à Katrepat), qui déchiqueta alors ces vieux souvenirs.

    23h14. Tori retourna dans ses appartements. Il lui manquait quelque chose pour être heureuse... C'est alors qu'une jolie Sadidette, très jeune, se dirigea vers la maîtresse de la luxure. Elle ne portait qu'une simple nuisette... Tori craqua immédiatement et la plaqua au lit.

    TORI - Je vais te dévorer toute crue ma mignonne... Qu'est-ce que Brâkmar peut avoir de jolies filles comme toi !

    Elle éclata d'un rire démoniaque, on pouvait aussi à peine entendre les rires d'Ombrage. Ambre (le nom de la Sadidette) se retourna, et fit ses yeux doux, comme pour tenter d'amadouer Tori. Le charme allait marcher, c'était certain.

    Et les charmes de l'amour n'avaient pas quitté le domaine du mystère. De loin, Priscilla Invitra regardait le monde s'animer auprès de l'hôtel de vente d'Astrub, tout en recousant une pauvre cape lunaire.

    PRISCILLA - Je ne crée pas pour l'argent, mais aussi pour plaire... À quoi bon qu'ils achètent si c'est pour tout jeter aussitôt ?

    Elle écrasa une larme, inquiète. Son regard s'arrêta net sur ce jeune Timothée Tempus, ce Xélor dont elle était tombée sous le charme. Il se dirigea alors vers l'ébéniste et lui demanda un tiroir pour aiguille, qu'il prit aussitôt. Puis il repartit et revint sous les yeux de l'envieuse Priscilla avec une jeune Sramette, Alice.

    À ce moment précis, la main de Priscilla se crispa. Le Xélor serait-il tombé sous le charme de cette disciple de Sram ? Elle tourna le dos à la fenêtre et repartit à son atelier, prit une grande cape d'assassine avec sa capuche pour pouvoir sortir sans être reconnue, et sortit avec ces ciseaux cachés dans une sacoche.

    Elle alla alors espionner Timothée et Alice et attendit que les deux "amants" soient séparés. Timothée finit par embrasser Alice. Priscilla pensa alors que le moment était parfait pour tendre un piège à la demoiselle. Cette Sramette qui semblait si adorable avec ce plastron Mangelâme, qu'est-ce qu'elle pouvait donner envie ! C'en était de trop pour Priscilla, qui se jeta sur la pauvre malheureuse en éclatant plusieurs perles de son plastron Mangelâme et qui partit sans demander son reste. Alice eut alors le réflexe d'aller chez Priscilla, à son échoppe et à demander la réparation de sa très précieuse relique.

    PRISCILLA - On dirait qu'on vous a saboté le plastron... Ou que des perles ont été arrachées. Mais je peux réparer cela, ne vous en faites pas.
    ALICE - Comment vous le savez ? C'est exactement ce qui m'est arrivé !
    PRISCILLA - L'attache gauche a été coupée. La personne qui vous a agressé vous a manqué de peu, vous avez eu Ecaflip au-dessus de vous, même si ce n'est pas votre dieu de référence. Sacrée petite veinarde.

    Bien évidemment, ces paroles étaient ironiques, car elle était en même temps la mercière qui allait réparer ce Mangelâme et l'agresseuse de cette pauvre petite Alice.

    ALICE - Combien de temps durera la réparation ?
    PRISCILLA - Quelques heures, le temps que je refasse les perles manquantes et que je raccommode tout cela.
    ALICE - Et combien cela me coûtera ?

    Priscilla sourit et partit chercher ses ciseaux, comme si elle allait commencer son travail. En même temps, Alice regarda derrière une porte, où se trouve un cadavre d'Eniripsa avec des blessures de ciseaux profondes dans le dos. La Sramette hurla d'horreur, avant de se retourner et de voir Priscilla avec ses ciseaux de l'envie.

    ALICE - Dieux, mais que s'est-il passé ?
    PRISCILLA - Tu vas le découvrir...

    Sur ce, Priscilla lui asséna un violent coup de ciseau dans la poitrine d'Alice et l'ouvrit, ce qui la tua sur le coup. Ce joli Mangelâme allait être qu'à elle seule, ainsi que ce jeune Xélor...


  • L'enfer pour Florie, c'était l'ennui. Il fallait que cela s'active dans son royaume. Et elle ne savait plus quoi faire de la paresse de son peuple. Elle décida d'aller consulter ses ministres (tous Sadidas).

    FLORIE - Ce monde doit changer. Ce n'est pas en restant dans la paresse que ce royaume deviendra le plus grand !

    Un des ministres se leva alors et exprima son mécontentement, pensant que Florie abusait de la faiblesse de son peuple. Elle saisit son miroir et l'invita à se regarder dedans.

    FLORIE - Te vois-tu, immonde petit Crapaud Mufle ? Tu es un être insignifiant face à ma grandeur...

    Mais ce que vit le ministre... C'était le reflet de la démone IV. Affolé, il recula, puis une lueur envahit son regard. Une lueur malfaisante. IV l'avait-il possédé ? Florie rangea son miroir après s'être regardée une dernière fois.

    FLORIE - S'il continue, il finira à la pénitence avec tous les autres. Imbécile.

    Tous sortirent, une fois la réunion terminée. Le ministre à la lueur démoniaque se dirigea vers son unité et commença lui aussi à vanter le pays comme le faisait si bien Florie. Il n'hésita pas à se paraître supérieur à son unité, qu'il méprisa. Certains soldats allèrent se plaindre à Florie, qui daigna les regarder.

    FLORIE - Mais il a raison mes petits. Ce pays deviendra le plus grand si vous nous obéissez. Vous êtes bien là pour servir votre patrie, n'est-ce pas ? Alors dépêchez-vous de rejoindre vos postes !

    Les soldats partirent sans oser dire quoi que ce soit. Florie sourit. Elle avait réussi sans aucun mal à les rendre dociles comme des bouftons, et un de ses ministres était lui aussi contaminé par la maladie de l'orgueil, la malédiction de Florie d'après les autres.

    Le jour où elle devait reparaître au peuple, Florie devait se préparer au pire de leur part. Aussi vint-elle avec son miroir et les invita à se regarder dedans. Toutes les personnes du milieu de la foule commencèrent à se vanter et à mépriser autrui. Florie n'osa pas les regarder mais était heureuse de son œuvre.

    FLORIE - Si tout le peuple était comme vous, nous y arriverions enfin... Au travail, insignifiants !

    Alors que certains partirent sans demander leur reste, d'autres pestèrent. Florie tapa du pied comme à son habitude et ordonna aux gardes d'emmener les récalcitrants à la pénitence.

    FLORIE - Je veux une nation d'or.

    De l'or. Toujours de l'or. Encore plus. Pourquoi pas des diamants. Et d'autres bijoux. Erica s'était enfuie de son domicile, à la grande surprise de la petite Gladys, qui ne comprit plus rien. Sa grand-mère, autrefois banquière et bijoutière serait-elle passée du côté obscur ?

    Elle décida d'aller quérir le chevalier Justice pour lui demander d'éventuelles explications sur le comportement d'Erica. Ce dernier lui répondit que les chances qu'elle ait été possédée par un démon était probable, mais qu'il ne pouvait plus rien y faire. Gladys repartit, déçue, mais déterminée. Elle savait enfin ce qui se tramait dans sa famille. Cacher les richesses... Une bonne excuse pour dissimuler l'avarice !

    Que se passait-il avec Erica ? La vieille femme, possédée par Minuit, la démone de la vingt-quatrième heure, s'était introduite dans son vieux lieu de travail pour récupérer tout l'argent et les richesses possibles à amasser. Encore, encore, une boulimie de l'or. Telle pouvait être décrite la maladie dont Erica était atteinte. Et pourquoi pas ne pas contaminer d'autres gens ?

    Le lendemain, Erica rentra chez elle, en cachant soigneusement ses trésors. Gladys lui demanda alors ce qui se passait, Erica la rassurait, mais la jeune Eniripsa savait qu'il y avait quelque chose qui clochait.

    GLADYS - J'ignore pourquoi, mais j'ai la drôle sensation que vous n'êtes plus vous-même.
    ERICA - Qu'est-ce qui te prend de t'imaginer des horreurs pareilles, ma petite ? Je vais très bien, ne t'en fais pas. Prépare-moi un peu de sirop je te prie, ma voix recommence à s'enrouer.

    Gladys n'était pas du tout rassurée. Elle savait qu'elle parlait à un démon. Mais qui ? Rushu, Djaul, Uk'Not'Allag ? Elle l'ignorait. Elle ne savait pas que c'était de la faute de la redoutable Minuit. Cette impitoyable démone qui menait d'une main de fer les autres divinités des heures.

    GLADYS - Mémé, rassurez-moi. Par pitié. Mais soyez sincère. Y'aurait-il un démon dans Bonta ?

    Erica éclata de rire.

    ERICA - Ma petite, bien sûr que non ! Si c'était le cas, on le saurait ! Et les vols, tu sais, il y a le clan des Roublards qui est redevenu actif. Cela ne m'étonnerait pas que ces filous soient revenus pour tous nous dépouiller !

    Une rage commença à envahir Erica, qui leva sa canne et la fit claquer au sol violemment, dans un bruit sec qui fit trembler la petite Eniripsa.

    ERICA - Si j'en vois un, je le réduirai en poussière ! Que l'on ne sous-estime pas les vieux lenalds comme moi !

    Gladys ne put qu'approuver sa grand-mère, malgré encore quelques craintes.

    GLADYS - Oui, vous avez bien raison mémé. Les Roublards ne passeront plus à Bonta. Nous les attraperons avec les milices et les gardes de la garnison de la ville...

    Erica sourit. Mais Minuit souriait et riait par derrière, sans que personne d'autre à part la disciple d'Enutrof ne puisse l'entendre.


  • La bonne réponse pour le QCM de septembre c'était Lience. Elle a d'abord été chantée par SF-A2 Miki, avant d'être reprise par Lily avec la même musique mais à 5% plus haute.

    Cette fois je remets du type 1, donc du facile.

    Bon, on le sait tous, on ne verra plus jamais Eskarina dans le monde des Douze.

    Mais est-ce que Tokina a pour autant arrêté son pacte avec Ombrage?

    À vos clics, vous avez jusqu'au 1 Novembre minuit pour répondre!






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