Comme certains le savent, c'est de mothy que je me suis inspirée pour cette fiction.

J'ai écrit des paroles en VF pour chacune des filles infernales. Néanmoins ces chansons ne seront jamais mises en ligne pour des soucis d'enregistrement de copyright des instrumentales.

Voici des paroles pour chacune des femmes que l'on a vues comme maîtresses des péchés.

Gourmandise ~ Esmène de Gulia
Titre (VE) : Anerice's Dinners
Titre (VF) : Les dîners d'Anerice / L'estomac du mal

Dans un château près des bords du port obscur
Se cachait une femme dont l'appétit est d'une démesure
Le commun des mortels ne pourrait pas s'en approcher
Avant de finir un jour dévoré

Cette souveraine Brâkmarienne qui ne se cachait point
Changea de tempérament au contact d'un calice et d'une vampiresse
Les repas qu'on lui apportait, elle les dévorait sans cesse
Des quantités repoussant un peuple normal à ce point

Agenouillez-vous devant notre grande maîtresse
Esmène la grande prêtresse
Dont l'instinct d'affamée la conduit désormais
À se repaître de n'importe quel met

Est-ce si bon, à votre service grande Majesté
Dévorer le sel des mines vaut mieux que tout au monde
Si cette faim pour d'autres paraît tout à fait immonde
Elle mange tout ce qu'elle souhaite, sans pouvoir s'arrêter

Importer toute la nourriture dans cet univers
Et renverser le liquide que contient tout ce verre
Venez à moi malades affamés
Jusqu'au jour où vous dépérirez

Une amie de la nation fut invitée à souper
Et cet estomac du mal n'était jamais rassasié
Au petit matin on la retrouva à tout dévorer
Jusqu'à dépérir au quatorzième jour, épuisée

Agenouillez-vous devant notre grande maîtresse
Esmène la grande prêtresse
Tous les gens qui toucheront l'eau du calice
Devront satisfaire tous ses petits caprices !

Est-ce si bon, à votre service grande Majesté
Même des amies si chères sont décédées en ce jour
Il lui faut plus, encore et toujours
Personne ne sait où son estomac va s'arrêter

Cachée dans plus en plus de vêtements
Dissimulant les marques démoniaques sur son corps
Cette nuit, on a retrouvé encore
Son mari mordu au cou au soir d'avant

L'amant de cette femme ne pouvait plus supporter
Que sa femme soit la victime d'une démone anoblie
Les attaques dans le village s'étant multipliées
Il prit une décision et son masque il prit

Est-ce si bon, à votre service grande Majesté
Jusqu'à Sidimote la malédiction s'est répandue
Pour pouvoir guérir cette espèce de goulue
Il tira un dard empoisonné

Mais il n'était pas sûr que sa femme était l'origine
Maintenant elle était touchée à la poitrine
Retombant inerte sur le sol avant d'être emmenée
Par une vampiresse noble et bien éduquée...

Luxure ~ Tori de Luxunia
Titre (VE) : Shadofang's Rapts
Titre (VF) : Les enlèvements d'Ombrage / Le château des plaisirs

C'était un soir comme les autres
Mais cela allait être différent
Cette dague était belle comme tant d'autres
Mais elle a quelque chose de troublant
Grâce à elle, je suis aux ordres des démons
J'emmène des femmes dans mon château
Certaines m'ont faite tomber de haut
Mais elles vont changer d'un ton

Une belle disciple assassine emmenant ces femmes
Dans des salles obscures pleines de miroirs
Elle les emmène tour à tour pour pouvoir les voir
Puis elle leur aspire leurs âmes...

Ce pouvoir empoisonné plongé dans l'obscurité
Les ombres des démons se sont déchaînées
Cette chair si délicieuse à s'en régaler
Mon plaisir ne fait que grimper

Une fois déshabillée ma chère amie
Je t'emmène jusqu'à ton nouveau lit

Mon enfance n'est qu'un sombre passé
Où sans cesse on m'a moquée
Je semblais différente alors
Les autres m'ont mise dehors

Mais maintenant, je me venge désormais
Ces filles, elles le paieront je me disais
Mais maintenant mûres, elle peuvent m'en donner
Encore et encore, sans s'arrêter

Dans chacune des quatre nations elles furent toutes enlevées
Pour apaiser sa faim de volupté
Dévorant les âmes les ombres et les tourmentant
En les tuant finalement...

Ces sombres envies qui m'amènent au plaisir
Une idée dont je puisse me languir
Ces filles sont à moi, je ne suis plus comme elles
Je ne suis plus une jouvencelle

Même désobéir aux autres divinités
Ne m'effraie point, car j'ai mes filles à mes côtés

Un soir, une jeune chatte arriva
Toutes griffes dehors, pour m'impressionner
Viens donc ici, montre-moi ce que tu as
Vas-tu tenir ? Laisse-toi aller...

Jusqu'alors où je ressens une douleur
Un liquide gris coule dans mes veines
Je vois alors derrière ton dos, horreur
Une femme m'ayant amenée à la déveine

Cette jeune Ecaflipette était menée par Jiva
Pour vaincre les sept péchés capitaux
Pour contrer cette démone dans ses mains elle injecta
De l'argent liquide, le plus corrosif des métaux

Ces deux femmes m'ont eue et empoisonnée
L'argent coule dans mon corps
Je ne peux plus rien faire autre que de hurler
Et de voir l'autre s'échapper de cette torpeur

Les spectres de toutes les femmes que j'ai assassinées
Me hurlent dessus, me dénoncent et se moquent de moi
L'effrontée file doucement sans être désolée
Je ressens un sentiment au fond de moi

"Attends ma chérie ne pars pas s'il te plaît !
De toutes ces femmes, tu étais la seule que j'aimais..."

Orgueil ~ Florie de Superbira
Titre (VE) : Fourth Kingdom
Titre (VF) : Le royaume de Quatre / L'odieuse princesse d'Emelka

Dans les plus lointaines contrées d'Amakna
Vivait un peuple festif et bien aimé
Gouverné par une jeune fille sans foi
Une Sadidette aux cheveux rosés

Cette femme était tellement cruelle
Tout ce qui l'intéressait c'était le pouvoir
Tout le monde disait du mal d'elle
Mais à chaque fois elle finissait par s'en apercevoir

Ayant reçu un miroir magique
Elle montra alors à son peuple son reflet tragique
Leur comportement changea brusquement
La princesse souriait gaiement

Rose empoisonnée par la vanité
Tout le monde la dit mal aimée
Si quelqu'un lui désobéissait
Au fin fond d'un cachot il finissait

Un jour elle tomba amoureuse
D'un Crâ au nom d'un vent clément
Mais il était déjà l'ami d'une pieuse
Dans Chuchoku qui l'attendait patiemment

Cela n'allait pas se passer comme cela
Se dit la princesse enragée
Elle convoqua ses gardes et leur demanda
De réduire le village en fumée

Une guerre commença dans le sang
La jeune femme fut alors attrapée
Les pleurs des adultes et des enfants
N'arrivaient pas à cette princesse mal aimée

Rose empoisonnée par la vanité
Recouverte d'épines effilées
Elle conquit bien nombre d'autres contrées
Mais elle n'allait pas pour autant être adorée

Une vaste conspiration de boulangers
De pâtissiers et cuisiniers de toutes contrées
Se mirent alors derrière son dos à conspirer
Le prochain repas serait empoisonné

Ayant réussi à trouver des plantes infâmes
Ils allaient les donner à manger à cette femme
Cette princesse un peu gourmande et joyeuse
Allait-elle longtemps être aussi heureuse ?

Pendant ce temps sur la place publique
La fille de Chuchoku fut exécutée
Des ronces avec leurs énormes piques
L'avaient aisément écrasée

Rose empoisonnée par la vanité
Sans aucune vérité
Le peuple commença discrètement à s'insurger
La princesse du mal devait tomber

Dans les plus lointaines contrées d'Amakna
Vivait un peuple festif et bien aimé
Gouverné par une jeune fille sans foi
Une Sadidette aux cheveux rosés

Lorsque son gâteau surprise arriva
Sous les sourires de tous les serviteurs
Elle sourit et mangea tout et pensa
"Ils sont si gentils, ils doivent avoir peur"

Le poison à ce moment se manifesta
La fille s'écroula intoxiquée
Les gens allèrent chercher pour la dernière fois
Une arme pour l'exécuter

"Comment osez-vous ? ..."

Rose empoisonnée par la vanité
Cette femme mal aimée
Personne ne fit son deuil
Car c'était l'esclave de son orgueil !

Paresse ~ Carolina de Acedina
Titre (VE) : Eleventh Melody
Titre (VF) : La mélodie de Onze / La berceuse de Sufokia

Je suis la princesse endormie
Celle dont la nation s'est assoupie
À l'aide de cette chanson
Je vous conterai ma malédiction...

Un jour je dormais paisiblement
Quand une femme m'a approchée
Ce pipeau elle me donna, bien précieusement
Juste avant de s'évaporer
Lorsque je me réveillai, tout était réalité
Cet instrument dormait à mes côtés
Je finirai par m'en servir je me dis
Et alors le sort surgit

Chère nation paniquée
Vous devez vous reposer
C'est en dormant que vous serez plus puissants
Grâce à mes pouvoirs
Du matin jusqu'au soir
Vous dormirez éternellement

Je suis la princesse endormie
Celle dont la nation s'est assoupie
À l'aide de cette chanson
Je vous explique ma malédiction...

Ces pauvres gens sont bien affolés
Deux ou trois personnes viennent encore de tomber
Envoûtés par une musique démoniaque
Je me mets au service du mal pour ces insomniaques
La folie dérange beaucoup, pas vrai
Avec moi vos cauchemars seront terminés
Puisque c'est moi qui vous les retirerai
Vous rêverez sans cesse, sans nécessité !

Maintenant que tout le monde a cette potion
Tout le monde s'est assoupi
Sur le sable chaud de notre nation
Le chef Riktus s'est endormi
Je suis une souveraine apaisée
Maintenant que tout le monde est soulagé
Je suis libre de penser...

Je suis l'empoisonneuse de songes
Celle dont la nation a vécu dans le mensonge
À la fin de cette chanson
J'aurai dit ma malédiction...

Un jour le roi de Brâkmar attristé
Demanda un remède pour l'apaiser
Lorsque je lui donnai le remède
Deux femmes arrêtent mon aide

Cette poitrine congelée
Que la vaillante Jiva a touché
J'étais celle qui endormait les gens
Je suis dans un profond sommeil maintenant...

Avarice ~ Erica de Avara
Titre (VE) : Midnight's Tax
Titre (VF) : La taxe de Minuit / Les revers de la richesse de Bonta

Dans la cité de Bonta, la ville des anges
Il se passe des choses étranges
C'est une ancienne banquière qui prit le contrôle
De la ville et de ses pôles

Pour respecter l'honneur de ma divinité
J'ai gardé tout cet argent
On sait maintenant
Avec lui tout est réglé

Je me fiche bien de savoir s'il est volé ou pas
Ce qui compte c'est que je l'ai
Si je dois le donner, mais cela ne va pas
Être possible désormais

Si vous voulez sauver votre peau
Vous devrez payer encore plus d'impôts !

Le dragon de l'avarice me prend sous son aile
Avec ces richesses amassées
Je ne me séparerai jamais d'elles
Ces petites pièces durement récoltées

J'ai une petite fille Eniripsa de métier
Qui devait me soigner
La démone l'avait tuée
Et je m'en suis moquée

Tout ce qui est obstacle à ma collection de richesses
Devra disparaître, je veux des espèces !

Le dragon de l'avarice me prend sous son aile
Avec ces richesses amassées
Je rêverai sans cesse d'elles
Ces pièces d'argent volées

Renversant le gouverneur actuel
J'annonce alors la nouvelle
Ce démon, Bonta devra encore plus payer
Pour qu'il soit apaisé

Le peuple n'était pas d'accord
Il voulut se révolter
Jusqu'à ce qu'alors
On les retrouve dépouillés

C'est la discorde en ce monde
Hormis cette pièce ronde
Je la regarde, elle est mon seul espoir
Les richesses que je peux avoir

Les gardes décidèrent de m'emmener
Ils disent vouloir me juger

Les gens sont tout autour de moi
Pour voir mon exécution
C'est une flamme allumée qui devra
Allumer ma sanction

Pour respecter l'honneur de ma divinité
J'ai gardé tout cet argent
On sait maintenant
Avec lui tout est réglé

Mes pouvoirs s'affolent alors
Je meurs avant l'heure prévue
Les gens se mettent alors
À demander que je sois portée disparue

Ce qui m'a sauvée est une crise cardiaque
Je suis emmenée dans la dimension démoniaque

Le dragon de l'avarice me prend sous son aile
Avec ces richesses amassées
Je me souviendrai toujours d'elles
Comme des trésors dorés

Devenue la démone de l'avarice
Un des sept vices
Je ferai régner la loi de l'argent sur le monde
Pour que ces histoires rentrent dans la tête de tout le monde...

Envie ~ Priscilla Invitra
Titre (VE) : Djaul's Scissors
Titre (VF) : Les ciseaux de Djaul / Les petits meurtres d'Astrub

Au fond d'une ruelle Astrubéenne
Où personne ignorait la haine
Il y avait une femme tailleuse
Bijoutière et artiste sérieuse

Armée des ciseaux dans lesquels un démon habitait
Le protecteur de Descendre en personne
Elle allait devenir une démone
Mais personne ne le savait

J'aimerais tant réussir ma vie
Tenant mes ciseaux entre mes mains
Je les reçus d'un don divin
Ils m'accompagneront tout au long de ma vie...

Les jours passent et je vois un jeune homme
Qui se mit alors à éveiller mon âme
Mais il était accompagné
Par une jeune et jolie fée

Cette cape de plumes qu'elle portait
Semblait si douce au toucher et au regard
Je l'attaque, elle vient ensuite me voir
La laissant à terre, je prends ce qui me plaît

J'aimerais tant réussir ma vie
Tenant mes ciseaux entre mes mains
Je dois réparer cette cape chérie
Que cette petite fée a délaissée dans ses entrains

Les jours se ressemblent encore et encore
Je revois mon Xélor dehors
Encore une fois, il n'était pas isolé
Une autre femme était à ses côtés

Cette jolie relique à sa poitrine
Me faisait grincer les dents d'envie
Attaquée dans une ruelle par une rapine
Devant mes ciseaux, elle s'est évanouie

J'aimerais tant réussir ma vie
Tenant mes ciseaux entre mes mains
Je répare le plastron endolorie
Les larmes tombent sans cesse entre mes seins

Le peuple se plaint d'attaques courtes et violentes
Le jour où désespérément il vente
Je revois le Xélor avec trois jeunes femmes
Ce qu'elles peuvent agacer mon âme

Ces bijoux, ces bottes, ces beaux attirails
Me donnent envie comme une faim qui me tenaille
Attirées par le démon qui sommeille en moi
Elles finissent comme les autres cachées chez moi

J'aimerais tant réussir ma vie
Tenant mes ciseaux entre mes mains
Je repense sans arrêt à lui sans lendemain
Pourquoi être tant suivi ?

Je suis prête maintenant
J'aimerais te voir désormais
Viens donc à moi s'il te plaît
Sinon je prendrai moi-même les devants...

D'innombrables personnes
Disparaissent à cause d'une démone
L'envie dévore tout
Sur son passage, tout
Cette fille qui t'accompagnait
As-tu vu lorsque ce monstre la tuait ? ...

Je me réveille un matin à la suite d'un cauchemar
Devant moi c'est mon Xélor que je peux voir
Il avait l'air totalement horrifié
Par tous les crimes qui s'étaient passés

Mais il n'en saura pas plus
Il a été tué avant que l'on ne m'emmène
Dans la cave sombre cette petite graine
Sortira de mon corps, pour que je ne souffre plus

J'aimerais tant réussir ma vie
Tenant mes ciseaux entre mes mains
Je les avais reçus d'un don divin
Ils m'ont accompagnée tout au long de ma vie...

Colère ~ Nathalie de Iria
Titre (VE) : Rushu's Punishment
Titre (VF) : La sanction de Rushu / Sacris la vengeresse

Vilains pécheurs, des crimes éternels
Repentez-vous, misérables mortels

Je me souviens de mon enfance
On m'a raconté tant d'histoires
J'ai trouvé la vie toute en noir
Je me suis enfuie dans mon adolescence

Pour échapper à un monde de corrompus
Ce couteau dans la plage m'a attirée
Le seigneur démon m'a alors demandé
De sanctionner ces mortels déchus

Préparez-vous, pécheurs éternels
Repentez-vous misérables mortels !

Tous ces crimes finiront par tomber un jour
Il n'en faudra jamais plus que toujours
Sanctionner les péchés
Cette mission a déjà commencé

Je me souviens de tous ces voyages
Je devais traverser plusieurs âges
Tout le monde semble avoir peur de moi
À cause de quelque chose que je ne connais pas

Toutes ces personnes ayant péché
Se retrouveront en enfer
Parce qu'elles n'auront pas su quoi faire
Lorsque la date de leur jugement a sonné

Mensonges disparaissez définitivement
Il est temps de vous rependre maintenant !

Tous ces crimes finiront par tomber un jour
Même si ma mission se perpétue tous les jours
Les dieux aussi sont fautifs et dans ce cas
Il faut sortir du désarroi

Je me souviens de cet homme tout de vert vêtu
Qui m'a dit lors de ma venue
Le Père Nowel est un envieux
Si tu pouvais le faire taire, ce serait mieux

Tout ce monde de folie
Que je dois sanctionner
C'est impardonnable ce qu'ils ont orchestré
Je sais tout et j'en pâtis

Ma poitrine se déchire
Et me fait souffrir en martyre
Quelque chose ne veut pas
Que je sache ce qu'il m'arrive à moi

Tous ces gens que j'ai tués
À quoi bon les sanctionner ?

Tous ces crimes finiront par tomber un jour
Remuer le couteau dans la plaie ne fera rien avancer
Alors qu'allait se lever le jour
Je m'évanouis, épuisée

Devant le seigneur démon me jugeant
Je m'avance maintenant
Je prononce la malédiction de mes dieux...
"Adieu..."

Vilains pécheurs, des crimes éternels
Repentez-vous, misérables mortels