• 148 BPM. Musique triphasée tragique à violons et violoncelles.

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    "Death Curtain" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Base : 176 BPM. Mesuré : 88 BPM. J'ai failli faire une piste comme la chanson "ALANA", mais j'ai mis des fakies et des délais et à un BPM plus haut (en base).

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    "Bacterial Poison" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • 156 BPM. Jeu avec des midis en violon et harpe, en duo.

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    "Hopelessness" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • 104 BPM. Ensemble de pistes de groupe sous fakie.

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    "Declined" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • 112 BPM.

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    "Container" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Base : 182 BPM. Mesuré : 91 BPM.

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  • 157 BPM.

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    "Plane Burst" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Une sorte de version de "FACE2FACE" une musique pour UTAU mais plus lente et avec quelques synthés de moins. 149 BPM.

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    "Faced Beats" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Jeu de diverses cordes de violons, violoncelles... Base : 174 BPM. Mesuré : 87 BPM.

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    "Tight Rod" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Musique type samba rapide. 136 BPM.

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    "Sangrina" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Jeu de mots avec "Pulse" et "Sensation"... 121 BPM.

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    "Pulsation" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Base : 200 BPM. Mesuré : 100 BPM.

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    "Curtain of Water" de Tokina Japona est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


  • Bien évidemment, Nathalie n'allait pas rester à Kelba longtemps. Cette femme voyageait énormément... Elle alla jusqu'au royaume de Sadida. Non pas parce qu'elle savait que deux disciples du dieu végétal étaient possédées elles aussi par des péchés (l'orgueil et la paresse), mais surtout pour aller voir les autres pécheurs. Peut-être y'en avait-il ?

    La première chose que la jeune Sacrieuse vit, c'était ce duo de Mulous qui se disputaient un morceau de viande. Un bout de quoi ? Personne ne le savait, même pas les Mulous. À vrai dire, pour un animal, ce qui comptait, c'était de trouver à manger. Et ils avaient de quoi se faire un repas. Le morceau étant cependant insuffisant pour deux bêtes de leur carrure, il leur fallait se battre pour savoir lequel se régalerait.

    Nathalie ne bougea même pas. Elle les regarda en train de combattre. On ne pouvait pas punir des animaux comme cela. Un animal ne pense pas exactement comme une personne. Ils ont aussi des sentiments, mais il y avait quelque chose qui changeait. Et elle le ressentait. Puis, elle partit et laissa les deux animaux. Le Mulou le plus gros réussit à avaler le morceau de viande, dès lors, le second se jeta sur lui, comme pour se venger.

    Elle se dirigea en direction de la forêt maudite garou. La Reine n'était pas là. Les deux gardes restaient à côté de l'accès, sans broncher. D'autres dormaient carrément à terre. Nathalie les fixa. Ils devaient forcément être de service, et pourtant, ils ronflaient tranquillement sur l'herbe, sans aucune gêne ! Quelque chose ne tournait pas rond !

    NATHALIE - Ils se reposent tranquillement alors que le danger est juste derrière eux...

    Elle serra les poings, puis entra dans la forêt garou. Une Muloune enragée se précipita sur elle, mais la Sacrieuse la brûla, possédée par Rushu. Elle prit alors la fourrure de l'animal et se recouvrit de la tête jusqu'aux pieds. Elle ressortit finalement.

    Des ailes géantes s'étaient dégagées de la fourrure brune de la Muloune assassinée. Nathalie se dirigea vers les gardes qui somnolaient. Elle se mit alors à agir tel un Mulou enragé et tua avec son couteau chaque garde endormi, en faisant semblant de les griffer. Dès que les gardes éveillés virent le massacre en train de se produire, ils sortirent leurs lances. Nathalie les regarda. Les gardes virent alors le regard possédé de la jeune Sacrieuse et reculèrent. Car ils étaient face à Rushu en personne, qui profitait du corps d'une pauvre disciple du monde des Douze !

    NATHALIE / RUSHU - Que se passe-t-il ? Bande de mauviettes, auriez-vous peur de moi ?

    La Reine Sheram Sharm était toujours absente... Qu'allaient dire les gardes à son retour ? Nathalie finit par partir, avant de se débarrasser de sa peau de Muloune près du bateau et de la jeter dans la mer.

    NATHALIE - Justice soit faite. Repentez-vous, misérables mortels.

    ESMÈNE - Misérables mortels. À devoir réclamer à manger sans arrêt !

    Cette parole était bien entendu ironique. À chaque décès de cette malédiction, Esmène gagnait davantage de puissance. Et ce n'était pas Anerice qui allait l'arrêter, bien au contraire.

    Esmène était aussi au courant de la visite d'Astérine, la petite Ecaflipette qui a voulu aller vers son château. Ce dernier était pourtant déclaré en "zone de quarantaine" par les autorités Brâkmariennes. Esmène ne voulut même pas le reconnaître et disait qu'un jour, tout le monde finirait bien par tomber malade un jour ou l'autre. Ce n'était plus qu'une question de temps.

    ESMÈNE - Quarantaine, c'est un bien grand mot tiens. Et vaut mieux que cette gamine arrête de fouiner son nez dans les affaires privées des gens. Un peu de respect et de dignité quand même !

    La cloche se mit à sonner, et l'heure du repas aussi. Encore d'énormes quantités de nourriture qui allaient être englouties par une seule femme contrôlée par une démone.

    Alors qu'il y avait une femme heureuse et comblée, il en demeurait un très inquiet, c'était Hugo. Il avait vu sa femme dans une forme monstrueuse l'autre jour, et cette image était restée ancrée dans sa tête, telle une marque au fer rouge sur la peau d'un mortel.

    Impossible pour lui de parler de manière crue de cette histoire à sa femme. Mais cette dernière remarquait tout de suite son manque d'entrain.

    ESMÈNE - On dirait que tu as vu un Gostof ces derniers temps toi... Qu'est-ce qui t'arrive ?
    HUGO - Je ne peux pas vraiment en parler... J'ai tellement peur...

    Esmène éclata de rire.

    ESMÈNE - Allons allons chéri. Toi, peur ? Tu n'avais quand même pas de masque du pleutre sur toi ces derniers jours ! Même si je sais que tu le portes assez souvent.
    HUGO - J'ai vu un monstre dans ta chambre hier soir, voilà.

    Esmène lâcha sa fourchette. Elle savait que le monstre dont il parlait, c'était elle ! Elle fut tout de suite gênée. Anerice savait maintenant qu'elle n'était pas vraiment toute seule ce soir-là.

    ESMÈNE - Chéri, tu as certainement fait un mauvais rêve. Il n'y a pas de monstre ici, tu le sais bien ! Peut-être juste mon Gobgob un peu excité mais c'est tout. Et puis, ce n'est pas un monstre en lui-même, mais un symbiote.

    Hugo ne savait pas vraiment comme le lui dire. Il savait que ce n'était pas le Gobgob. Il pensait que sa femme était devenue différente depuis cette histoire de malédictions. Tant de secrets alors qu'ils sont mariés l'un à l'autre, c'était plutôt louche.

    HUGO - Et puis toi, tu ne me parles que très peu. Je m'inquiète.
    ESMÈNE - Ne t'en fais pas pour ça, va.
    HUGO - Tu comprendras au moins qu'avec cette espèce de monstre que j'ai vu, je nous sens menacés. Sans compter cette rumeur de maladie de boulimie qui court sur notre dos.
    ESMÈNE - Pas le tien. (Elle avala une autre bouchée.)
    HUGO - Oui mais même, cela n'empêche que tu es différente ces derniers jours.
    ESMÈNE - Calme-toi un peu. Tu t'inquiètes pour rien je te dis, il faut arrêter...

    Esmène sortit de table très tard comparé à tous les autres habitants du château. Elle finit par rentrer dans sa chambre. Hugo alla encore une fois voir ce qui se passait. Quant il revit la forme démoniaque de sa femme. Il réussit aussi à entendre quelques mots, comme si Esmène parlait à quelqu'un, sauf qu'il n'entendait pas l'autre interlocuteur. S'il y en avait un, bien entendu. Il finit par ouvrir la porte.

    Esmène avait disparu.

    À la place, se tenait Anerice, assise sur le lit.

    ANERICE - Tu n'as rien vu ni entendu...

    Elle se dirigea vers lui et le plaqua au mur, et se lécha les babines.

    ANERICE - Je te laisserai la vie sauve, vu que je sais ce que tu es pour elle, mais ce serait dommage de ne pas faire un petit souper de dernière minute...

    Telle "mortelle", telle démone. Anerice mordit Hugo avant de repartir. Le jeune homme tomba à terre, légèrement affaibli, avant qu'Esmène ne revienne et reprenne une forme plus humanoïde. Anerice lui avait tout raconté et l'avait rassurée. Esmène rallongea son mari sur son lit et décida de dormir à ses côtés, sachant qu'il ne se souviendrait plus de rien à son réveil... À part un petit mordillement de sa femme ?


  • Musiques : Dream of a Night ; Shining Galaxy
    Raisons de retrait : une contestation sur ces musiques n'a pas abouti. Les musiques doivent être retirées et retravaillées. (commune) ; Dream of a Night : trop de contestations dont une qui n'a pas abouti


  • Ce clip sera probablement effectué un dimanche, je pense, le 12/10.

    Vous connaissez la chanson "威風堂々"? Cette chanson est d'Umetora, qui a eu l'audace d'utiliser 5 Vocaloid à la fois : Luka, Miku, GUMI, IA et Rin Kagamine.

    Il a nommé ce groupe "DIVINE DIVA". Son pari a très bien marché, la vidéo est dans le hall des légendes! Toutefois elle cache pas mal de sous-entendus. Aussi elle est notée par le système comme "mature" et (-16).

    Soyons fous. Imaginez cinq filles du Krosmoz qui dansent sur cette chanson endiablée et qui s'amusent les unes les autres dans les différentes chambres et maisons d'Astrub!

    Et autre chance... La musique est sous licence libre comme témoignent les deux musiques sur Piapro (instru avec chorus ; instru sans chorus).

    Le clip final sera marqué d'un avertissement au début de la vidéo et sera noté (-16). Hé oui. Chanson explicite sur les bords quand même...

    Je vous laisse chercher les paroles? ^^ (En revanche la traduc' est de moi, certainement de l'anglais et avec les rimes).

    Traduc FR (attention explicite)

    Quelquefois, tu peux me mordre
    Laisse-moi me souvenir de la douleur
    L'adrénaline liquide coulant partout
    Et entachant tout

    Tout au long de mon pied
    Les nerfs rampant
    Dans ces sensations ils sont noyés
    Mon corps avec mon esprit apportant

    Ce petit doigt réservé s'est ajouté
    Était-ce l'idéal que tu voulais ?

    Inutile, tout est inutile absolument
    Cet orgueil poli et encombrant
    Même les règles d'un monde insensé
    Sont juste inutiles, autrement on ne peut les citer

    Ton style caché
    En s'exposant on a plongé
    Cette attente était née
    Ce sourire hautain n'était pas erroné

    Cette chimie amène ensemble les haleines
    Les émotions dans mon oreille soufflaient
    Elle va éclater ma poitrine
    Tout mon corps s'affolait

    Retirant tour à tour les vêtements
    Les déchirer délicatement
    Sans faire attention, on s'envolera
    N'hésite pas, chéri, juste toi

    Suicide double au sein d'un monde de liberté
    Était-ce le chapitre onirique dont tu rêvais ?

    Inutile, tout est inutile absolument
    Des tentatives à cause d'une timide ambition
    Il n'y aura pas satisfaction
    Dans ce futur déprimant

    Une vie qui prend le désiré chemin
    Ce qui tombe dans tes mains t'appartient
    Je tenterai de rien cacher
    Mon esprit est plus fier que ceux des autres entités

    Regarde dans ce monde enchanté
    Où l'erreur est désillusion
    La certaine vérité
    Les autres que toi ne sont qu'illusion

    Pas le temps d'être petite
    Jamais le temps ! C'est bien
    La machine dépasse ses limites
    Pleine puissance, brûle, brûle, bien

    Ce que je veux, oui
    Encore des choses biens comme ça
    Danse avec ces émotions que tu as
    Obéis et descends oui !

    Inutile, tout est inutile absolument
    Cet orgueil poli et encombrant
    Même les règles d'un monde insensé
    Sont juste inutiles, autrement on ne peut les citer

    Ton style caché
    En s'exposant on a plongé
    Cette attente était née
    Ce sourire hautain n'était pas erroné

    Regarde maintenant dans ce monde
    En train de se déchaîner
    Éblouies par l'espoir de la passion
    Être plus sérieux c'est plus que parfait

    CE QU'IL Y AURA...

    • Le clip. BIEN SÛR.
    • Le bêtisier. Contrairement au clip le bêtisier ne sera pas noté (-16), on va aussi utiliser la musique mais son instrumentale cette fois. Forcément la censure s'en prend un coup. Annulé.

    Voilà. ^^ La licence du clip sera une CS BY-NC-NA-SA sur YouTube. Autrement dit, attribution, pas de but commercial, pas d'avis ni de coms (tout du moins sur YT, sinon perte de droits sous 30j vous connaissez le refrain) et partage à l'identique.

     


  • D'une relique qui mangeait les âmes, comme son nom le précisait, il y avait aussi toujours cette étrange maladie qui se répandait dans Brâkmar comme la peste. Mais ce n'en était pas vraiment une, c'était plutôt une sorte de boulimie. Là encore, on trouvait des gens dans les champs de Brâkmar, qui s'étaient mis à tuer tous les oiseaux qu'ils trouvaient, pour en tirer leur viande. Heureusement, les animaux ne pouvaient pas être atteints par cette maladie. Pourquoi ? Osamodas les aurait-il protégés ? En tout cas, il y a une de ses disciples qui était à l'abri de cette maladie, c'était Esmène.

    Un jour les autorités de Brâkmar tentèrent d'élucider le mystère traînant autour d'Esmène depuis quelques jours. Un appétit des plus féroces, cependant sans dépérir, cela leur semblait louche. Très louche... D'autres habitants disaient même avoir vu Esmène avec des dents anormalement allongées et des ailes démoniaques.

    Parmi les dames des autorités, se trouvait une jeune femme Ecaflip, Zoé, aussi ancienne amie d'Esmène. Connaissant bien cette dernière, elle pensa que la tâche allait être aisée. Et pourtant... Elle ne se doutait pas des dégâts que pouvait faire la malédiction de cette Osamodette infernale !

    Ce fut un vendredi soir, Esmène allait une fois de plus s'attarder à sa table fournie tel un énorme buffet, infiniment grand... Zoé toqua à la porte. Hugo le lui ouvrit et l'amena à sa femme.

    ZOÉ - Dame Esmène... Vous vous souvenez de moi, Zoé Fallen ? Votre amie d'enfance...

    Esmène se retourna et sourit paisiblement.

    ESMÈNE - Ah tiens mais ça faisait longtemps... Allez, viens, je ne vais pas te manger !

    Ironie du sort ? Non, Esmène n'allait pas être non plus une cannibale. Les repas furent tous servis, Zoé fut assez surprise de la quantité de nourriture que son amie ingurgitait sans aucune peine. Comme Hugo au début du péché, elle ne savait que penser en voyant Esmène avec un tel appétit. Ce n'était pas ça qui la choqua le plus. À un moment, elle vit les yeux de la jeune femme devenir rouges, et ses dents s'allonger, comme celles d'une démone. Zoé prit alors le calice sur la table et le regarda. Cet objet, si joliment décoré, n'était rempli que d'eau. Zoé en but quelques gorgées avant de le reposer sur la table.

    ESMÈNE - C'est en quelque sorte mon porte-bonheur.

    Le souper se termina très tard, aux alentours de minuit. Zoé repartit chez elle, laissant Esmène seule avec son mari. L'Ecaflipette décida de revenir une semaine plus tard, mais son délai de visite fut plus court que prévu. En effet, le lendemain on la retrouva à la porte de la femme infernale, mendiant pour de la nourriture.

    Esmène eut une drôle de sensation. Autant le cas des autres personnes ne l'avait que peu touchée, que le cas de Zoé la concernait directement. Qu'avait-elle fait ? Elle fut prise de pitié, mais très vite, Anerice reprit le dessus. Zoé ne reconnaissait plus l'Esmène qu'elle avait connue et se retrouva face à une démone qui lui tendait la main pour ses derniers jours. Zoé rentra chez elle douze jours plus tard.

    Au treizième jour depuis le début de la maladie, on retrouva Zoé décédée chez elle. Hugo essayait de comprendre ce que sa femme avait fait lors de ce fameux dîner, et se souvint alors du calice. Il décida alors de le retirer de la portée d'Esmène.

    Le soir où il commença à agir, il se dirigea vers la chambre, mais ce qu'il aperçut à travers la serrure de la porte l'avait horrifié : Esmène était sous une forme démoniaque, embrassant son calice et en murmurant des mots dans une langue ancienne, presque inconnue des mortels. Maintenant, il en était sûr : Esmène avait bien été possédée par un démon. Mais qui ?

    Pendant ce temps-là, Astérine décida de se diriger vers Bilbyza, mais ne trouva personne. Une terre désolée avec juste quelques créatures de la plage. Les Bilbyboys et les Bilbygirls ne faisaient même plus la fête, en deuil à leurs camarades et par peur de recevoir eux aussi la visite de celle qui se faisait nommer "Sacris", qui n'est autre que la fille infernale de la colère possédée par Rushu.

    C'était à ne plus rien y comprendre. Elle devait trouver des indices, mais rien. Tout avait été effacé, même les tâches sur le sable. C'est comme si une tornade était passée entre temps.

    Vers où aller maintenant ?

    Astérine prit le prochain bateau pour Brâkmar. Cette cité démoniaque contrôlée par une vampyre et sa pauvre victime ancienne mortelle. Elle dut passer à travers un rideau de Riktus qui l'attendaient au tourment. Astérine réussit à s'en débarrasser et les renvoyer au Triangle des Bermudas, la base des bandits. Elle n'avait plus le choix de toute façon. Elle se déplaça à travers Mâcheville et vit arriver les cargaisons de nourriture provenant du port. Et elle vit aussi les personnes atteintes de cette mystérieuse maladie de boulimie. Astérine demanda alors à toute personne qu'elle croisait ce qui leur était arrivé. Ils lui répondirent tous qu'ils avaient bu dans un calice en argent (d'apparence), ou touchés par un liquide qui venait de ce calice.

    Avec ces pistes, Astérine se dirigea vers le château des Gulia, mais fut arrêtée par des gardes qui lui disaient qu'elle ne devait pas entrer en zone de quarantaine. Ils la renvoyèrent à Astrub, où ils pensaient qu'elle serait en sécurité. Et pourtant...

    Astérine fut ainsi au courant du second crime commis. Une Sramette avec un plastron Mangelâme. Elle alla directement chez elle à Bonta pour rassembler toutes les infos qu'elle avait récupérées.

    Certaines choses ne collaient pas. Ces crimes, ceux de Bilbyza, ceux dans Brâkmar, et les deux autres d'Astrub, n'étaient pas de la même personne, mais de trois assassines différentes. Et cette histoire de quarantaine autour du château des Gulia, c'était étrange.

    Astérine ne savait pas que quelqu'un l'observait. Cette personne, d'apparence divine, s'approcha d'Astérine et lui expliqua que sept démons s'étaient échappés des dimensions démoniaques. Il s'agissait de la puissante Jiva, protectrice du mois de Javian, et éternelle ennemie du démon Djaul, qui était affilié au péché de l'envie. Jiva le savait très bien par ailleurs...

    Les deux femmes conclurent un pacte. Astérine offrit des artefacts de glace contre la protection par les pouvoirs de la vaillante Jiva. Maintenant, le combat allait être d'égal à égal.


  • Que devait faire Tori avec ses deux anciennes "protégées" ? Alexandra et Claire attendaient dans le couloir, avant que Tori n'arrive avec sa dague dans sa main. Elle la cacha pour dissimuler ses idées aux deux jeunes filles.

    TORI - Je vous emmène au dernier ciel. Toutes les deux !

    Que voulait-elle dire par cette expression ? Le dernier ciel, celui du plaisir, ou de la mort ? La réponse vint assez vite, lorsque Tori les emmena... À ces deux-là. À trois. Puis la dague. Et dissimulation des corps.

    Il restait alors dans une chambre sombre, luxueuse, une jeune Crâtte qui n'attendait plus qu'une chose : les baisers. Tori passa devant la porte et lui envoya un bisou de loin, lui disant que sa nuit n'était pas encore venue.

    22h57. Encore trois minutes et l'horloge allait sonner ténébreusement. Tori arriva dans une autre chambre, avant de reprendre le chemin vers un couloir et vit alors de loin le petit cagibi au recoin de l'escalier torsadé. Elle coupa court et regarda alors les caisses.

    De vieux cahiers, qui avaient au moins dix ans. Tori les regarda avec mépris, avant de les ouvrir et de les refermer subitement, l'horreur se lisait dans son regard.

    TORI - Je dois détruire tout ça ! Je ne veux plus souffrir ! Je me sens tellement bien, je ne veux pas replonger...

    Impossible d'aller près du feu pour détruire ces cahiers. Tori les jeta alors à une horde de goules enragées, retenues par des chaînes de métal et de saphirs (les pierres trouvées à Katrepat), qui déchiqueta alors ces vieux souvenirs.

    23h14. Tori retourna dans ses appartements. Il lui manquait quelque chose pour être heureuse... C'est alors qu'une jolie Sadidette, très jeune, se dirigea vers la maîtresse de la luxure. Elle ne portait qu'une simple nuisette... Tori craqua immédiatement et la plaqua au lit.

    TORI - Je vais te dévorer toute crue ma mignonne... Qu'est-ce que Brâkmar peut avoir de jolies filles comme toi !

    Elle éclata d'un rire démoniaque, on pouvait aussi à peine entendre les rires d'Ombrage. Ambre (le nom de la Sadidette) se retourna, et fit ses yeux doux, comme pour tenter d'amadouer Tori. Le charme allait marcher, c'était certain.

    Et les charmes de l'amour n'avaient pas quitté le domaine du mystère. De loin, Priscilla Invitra regardait le monde s'animer auprès de l'hôtel de vente d'Astrub, tout en recousant une pauvre cape lunaire.

    PRISCILLA - Je ne crée pas pour l'argent, mais aussi pour plaire... À quoi bon qu'ils achètent si c'est pour tout jeter aussitôt ?

    Elle écrasa une larme, inquiète. Son regard s'arrêta net sur ce jeune Timothée Tempus, ce Xélor dont elle était tombée sous le charme. Il se dirigea alors vers l'ébéniste et lui demanda un tiroir pour aiguille, qu'il prit aussitôt. Puis il repartit et revint sous les yeux de l'envieuse Priscilla avec une jeune Sramette, Alice.

    À ce moment précis, la main de Priscilla se crispa. Le Xélor serait-il tombé sous le charme de cette disciple de Sram ? Elle tourna le dos à la fenêtre et repartit à son atelier, prit une grande cape d'assassine avec sa capuche pour pouvoir sortir sans être reconnue, et sortit avec ces ciseaux cachés dans une sacoche.

    Elle alla alors espionner Timothée et Alice et attendit que les deux "amants" soient séparés. Timothée finit par embrasser Alice. Priscilla pensa alors que le moment était parfait pour tendre un piège à la demoiselle. Cette Sramette qui semblait si adorable avec ce plastron Mangelâme, qu'est-ce qu'elle pouvait donner envie ! C'en était de trop pour Priscilla, qui se jeta sur la pauvre malheureuse en éclatant plusieurs perles de son plastron Mangelâme et qui partit sans demander son reste. Alice eut alors le réflexe d'aller chez Priscilla, à son échoppe et à demander la réparation de sa très précieuse relique.

    PRISCILLA - On dirait qu'on vous a saboté le plastron... Ou que des perles ont été arrachées. Mais je peux réparer cela, ne vous en faites pas.
    ALICE - Comment vous le savez ? C'est exactement ce qui m'est arrivé !
    PRISCILLA - L'attache gauche a été coupée. La personne qui vous a agressé vous a manqué de peu, vous avez eu Ecaflip au-dessus de vous, même si ce n'est pas votre dieu de référence. Sacrée petite veinarde.

    Bien évidemment, ces paroles étaient ironiques, car elle était en même temps la mercière qui allait réparer ce Mangelâme et l'agresseuse de cette pauvre petite Alice.

    ALICE - Combien de temps durera la réparation ?
    PRISCILLA - Quelques heures, le temps que je refasse les perles manquantes et que je raccommode tout cela.
    ALICE - Et combien cela me coûtera ?

    Priscilla sourit et partit chercher ses ciseaux, comme si elle allait commencer son travail. En même temps, Alice regarda derrière une porte, où se trouve un cadavre d'Eniripsa avec des blessures de ciseaux profondes dans le dos. La Sramette hurla d'horreur, avant de se retourner et de voir Priscilla avec ses ciseaux de l'envie.

    ALICE - Dieux, mais que s'est-il passé ?
    PRISCILLA - Tu vas le découvrir...

    Sur ce, Priscilla lui asséna un violent coup de ciseau dans la poitrine d'Alice et l'ouvrit, ce qui la tua sur le coup. Ce joli Mangelâme allait être qu'à elle seule, ainsi que ce jeune Xélor...


  • L'enfer pour Florie, c'était l'ennui. Il fallait que cela s'active dans son royaume. Et elle ne savait plus quoi faire de la paresse de son peuple. Elle décida d'aller consulter ses ministres (tous Sadidas).

    FLORIE - Ce monde doit changer. Ce n'est pas en restant dans la paresse que ce royaume deviendra le plus grand !

    Un des ministres se leva alors et exprima son mécontentement, pensant que Florie abusait de la faiblesse de son peuple. Elle saisit son miroir et l'invita à se regarder dedans.

    FLORIE - Te vois-tu, immonde petit Crapaud Mufle ? Tu es un être insignifiant face à ma grandeur...

    Mais ce que vit le ministre... C'était le reflet de la démone IV. Affolé, il recula, puis une lueur envahit son regard. Une lueur malfaisante. IV l'avait-il possédé ? Florie rangea son miroir après s'être regardée une dernière fois.

    FLORIE - S'il continue, il finira à la pénitence avec tous les autres. Imbécile.

    Tous sortirent, une fois la réunion terminée. Le ministre à la lueur démoniaque se dirigea vers son unité et commença lui aussi à vanter le pays comme le faisait si bien Florie. Il n'hésita pas à se paraître supérieur à son unité, qu'il méprisa. Certains soldats allèrent se plaindre à Florie, qui daigna les regarder.

    FLORIE - Mais il a raison mes petits. Ce pays deviendra le plus grand si vous nous obéissez. Vous êtes bien là pour servir votre patrie, n'est-ce pas ? Alors dépêchez-vous de rejoindre vos postes !

    Les soldats partirent sans oser dire quoi que ce soit. Florie sourit. Elle avait réussi sans aucun mal à les rendre dociles comme des bouftons, et un de ses ministres était lui aussi contaminé par la maladie de l'orgueil, la malédiction de Florie d'après les autres.

    Le jour où elle devait reparaître au peuple, Florie devait se préparer au pire de leur part. Aussi vint-elle avec son miroir et les invita à se regarder dedans. Toutes les personnes du milieu de la foule commencèrent à se vanter et à mépriser autrui. Florie n'osa pas les regarder mais était heureuse de son œuvre.

    FLORIE - Si tout le peuple était comme vous, nous y arriverions enfin... Au travail, insignifiants !

    Alors que certains partirent sans demander leur reste, d'autres pestèrent. Florie tapa du pied comme à son habitude et ordonna aux gardes d'emmener les récalcitrants à la pénitence.

    FLORIE - Je veux une nation d'or.

    De l'or. Toujours de l'or. Encore plus. Pourquoi pas des diamants. Et d'autres bijoux. Erica s'était enfuie de son domicile, à la grande surprise de la petite Gladys, qui ne comprit plus rien. Sa grand-mère, autrefois banquière et bijoutière serait-elle passée du côté obscur ?

    Elle décida d'aller quérir le chevalier Justice pour lui demander d'éventuelles explications sur le comportement d'Erica. Ce dernier lui répondit que les chances qu'elle ait été possédée par un démon était probable, mais qu'il ne pouvait plus rien y faire. Gladys repartit, déçue, mais déterminée. Elle savait enfin ce qui se tramait dans sa famille. Cacher les richesses... Une bonne excuse pour dissimuler l'avarice !

    Que se passait-il avec Erica ? La vieille femme, possédée par Minuit, la démone de la vingt-quatrième heure, s'était introduite dans son vieux lieu de travail pour récupérer tout l'argent et les richesses possibles à amasser. Encore, encore, une boulimie de l'or. Telle pouvait être décrite la maladie dont Erica était atteinte. Et pourquoi pas ne pas contaminer d'autres gens ?

    Le lendemain, Erica rentra chez elle, en cachant soigneusement ses trésors. Gladys lui demanda alors ce qui se passait, Erica la rassurait, mais la jeune Eniripsa savait qu'il y avait quelque chose qui clochait.

    GLADYS - J'ignore pourquoi, mais j'ai la drôle sensation que vous n'êtes plus vous-même.
    ERICA - Qu'est-ce qui te prend de t'imaginer des horreurs pareilles, ma petite ? Je vais très bien, ne t'en fais pas. Prépare-moi un peu de sirop je te prie, ma voix recommence à s'enrouer.

    Gladys n'était pas du tout rassurée. Elle savait qu'elle parlait à un démon. Mais qui ? Rushu, Djaul, Uk'Not'Allag ? Elle l'ignorait. Elle ne savait pas que c'était de la faute de la redoutable Minuit. Cette impitoyable démone qui menait d'une main de fer les autres divinités des heures.

    GLADYS - Mémé, rassurez-moi. Par pitié. Mais soyez sincère. Y'aurait-il un démon dans Bonta ?

    Erica éclata de rire.

    ERICA - Ma petite, bien sûr que non ! Si c'était le cas, on le saurait ! Et les vols, tu sais, il y a le clan des Roublards qui est redevenu actif. Cela ne m'étonnerait pas que ces filous soient revenus pour tous nous dépouiller !

    Une rage commença à envahir Erica, qui leva sa canne et la fit claquer au sol violemment, dans un bruit sec qui fit trembler la petite Eniripsa.

    ERICA - Si j'en vois un, je le réduirai en poussière ! Que l'on ne sous-estime pas les vieux lenalds comme moi !

    Gladys ne put qu'approuver sa grand-mère, malgré encore quelques craintes.

    GLADYS - Oui, vous avez bien raison mémé. Les Roublards ne passeront plus à Bonta. Nous les attraperons avec les milices et les gardes de la garnison de la ville...

    Erica sourit. Mais Minuit souriait et riait par derrière, sans que personne d'autre à part la disciple d'Enutrof ne puisse l'entendre.


  • La bonne réponse pour le QCM de septembre c'était Lience. Elle a d'abord été chantée par SF-A2 Miki, avant d'être reprise par Lily avec la même musique mais à 5% plus haute.

    Cette fois je remets du type 1, donc du facile.

    Bon, on le sait tous, on ne verra plus jamais Eskarina dans le monde des Douze.

    Mais est-ce que Tokina a pour autant arrêté son pacte avec Ombrage?

    À vos clics, vous avez jusqu'au 1 Novembre minuit pour répondre!


  • À Sufokia, on pourrait presque croire que tout le monde est rentré dans une colère noire. Pour une histoire de guerre contre la nation d'Amakna, dirigée par l'orgueilleuse Florie. Carolina avait donc décidé d'aller voir ce qui se tramait. Quelle ne fut pas la surprise de cette pauvre petite lorsqu'elle se rendit compte du conflit. Ainsi que des dégâts provoqués. Comment allait-elle y remédier, en tant que noble de Sufokia ? Une idée lui vint alors en tête. Le pipeau que lui avait donné XI.

    CAROLINA - Si j'en jouais, je pourrais calmer tout ce monde... Pourvu que cela marche !

    La petite Sadidette sortit alors son instrument, outil lui servant à répandre la paresse et le calme à la seule écoute de ces notes aussi singulières qu'enjôleuses. Elle commença à souffler quelques notes. Tout le monde se retourna. Cette musique semblait les attirer, les apaiser... Que se passait-il donc ? Que faisait donc cette enfant, à l'air perdue, à jouer de ce pipeau d'apparence divine ? Était-ce une divinité qui invitait le peuple à calmer leur rage ? Personne ne le sut. Cette mélodie fredonnait.

    "Calmez-vous donc, cher peuple de Sufokia, venez donc avec moi dans le pays des rêves, celui où tous vos souhaits se réalisent... À quoi bon travailler si ce n'est que pour se battre ? Laissez donc ces craintes de côté, je vous emmène..."

    On aurait dit qu'un esprit s'était emparé de l'instrument. En effet, c'était la démone XI, affiliée à la paresse, qui parlait à travers la musique, depuis l'esprit de Carolina. Le peuple de Sufokia s'écroula, comme endormi. Ou bien... Temporairement... Ou définitivement ?

    Le lendemain, ils étaient encore là. Ils n'étaient pas morts. Ils répondaient aux paroles d'autres habitants. Ils refusaient de bouger et voulaient continuer de dormir. Personne ne sut expliquer cette étrange maladie qui les avait atteints la veille. Le pipeau les avait-ils envoûtés, jeté un sort ? Personne ne le sut non plus !

    Seule une jeune fille le savait, Carolina. La petite était remontée dans son château pour dormir et parler avec XI de ses actes. Bientôt, tout Sufokia allait être endormi et possédé par la paresse. Chaque personne à terre équivalait à une nouvelle once de pouvoir pour Carolina.

    CAROLINA - Bientôt la colère et les chahuts ne seront plus de ce monde. Je les endormirai tous, jusqu'au dernier ! Jusqu'à ce que le calme et la paix puissent régner en Sufokia... Elle aura enfin la réputation qu'elle mérite, celle d'une ville calme !

    Une petite lueur bleue scintilla dans les yeux de Carolina. Une lueur à la fois douce et méchante. La paresse n'était pas un péché violent.

    XI - N'oublie pas, plus tu feras tomber de personnes et plus ton pouvoir se renforcera...

    En était-il de même pour Nathalie et le péché de la colère, qu'elle traînait avec elle à cause de Rushu ? La jeune femme a quitté Bilbyza pour Kelba. Là-bas, elle savait qu'il y aurait des gens à punir. Beaucoup de gens...

    NATHALIE - J'en connais plusieurs qui feraient mieux de se calmer tout de suite sur ces terres marchandes... Sans compter les avaricieux qui doivent y traîner !

    "Sacris" (son nom de code), la Sacrieuse infernale, décida de se rendre vers l'hôtel des ventes de l'île, lorsqu'elle vit soudain un énorme volatile tourner autour d'elle, tel un vautour... Ou bien... Un Corbac ? Pire... Un corbeau noir.

    Celui dont on n'avait jamais vu le vrai visage, laissa tomber quelques plumes avant de se précipiter sur Nathalie, qui sortit son couteau et lui infligea un coup.

    NATHALIE - Arrière, qu'as-tu donc ?

    Le corbeau noir atterrit. Celui que l'on devait craindre autant que les ténèbres s'arrêta. Nathalie pointa toujours son arme contre lui.

    NATHALIE - Je tuerai tous les gens qui commettront des péchés dans ce monde.
    CORBEAU NOIR - Tu n'en auras donc pas fini. (Il éclata d'un rire sinistre.)
    NATHALIE - À commencer par les avaricieux qui doivent se cacher en ces terres...

    Le corbeau noir vit tout à coup l'aura du Seigneur démon Rushu entourer Nathalie. Il recula d'un coup, comme paniqué. Assez étrange... Le corbeau noir avait bel et bien peur de Rushu ! Peut-être n'était-il pas aussi monstrueux qu'il le prétendait...

    CORBEAU NOIR - Petite, regarde derrière toi !
    NATHALIE - Quoi donc ? Voudrais-tu me tromper ?
    CORBEAU NOIR - Le seigneur démon...
    NATHALIE - Je suis lui et il est moi. Je suis Sacris, celle qui sanctionne les fautes. Je ne pardonnerai jamais. Je te laisse, tu ne sembles rien n'avoir fait qui puisse troubler l'équilibre... En revanche, tes victimes, sont souillées par un mal dont je vais me débarrasser.

    Nathalie repartit vers les échoppes. On y trouva notamment des Enutrofs. Au premier visu, ils en voulaient vraiment pour leur argent. Ils rechignaient à baisser les prix malgré les troubles causés par le corbeau noir. Nathalie leva sa main. Elle ne semblait plus elle-même. La colère en elle s'était réveillée. L'avarice, un des pires péchés qui pouvaient exister ! Il fallait le punir.

    Comment les marchands allaient-ils réagir... En voyant leur butin partir dans les flammes de l'enfer ?

    Nathalie le comprit assez vite et mit feu, possédée par Rushu, à toutes les échoppes des avaricieux. Ces derniers tentaient d'implorer celle que l'on devait nommer "Sacris".

    NATHALIE - On se reverra dans la Shukrute, pécheur rongé de l'avarice. Ta peur de la perte aura causé la tienne.

    Et elle partit, laissant derrière elle un corbeau noir confus et des flammes brûlant de leurs cendres derrière elle. Le paysage de l'enfer.


  • Ticket de licence (lien pro)

    Je suis tombée sur une belle image sur le site japonais Pixiv et ai repéré une belle archère, que j'ai un peu modifiée dans ce render... :)

    Render Crâtte [CS BY-NC]

    Type : Render
    Temps de dessin : 40 minutes
    Dessiné le : 23 Septembre 2014
    Niveau de censure : 0/5
    Collection : Ankama - 1° Public
    Couleurs (Comté) : Blanc
    Couleurs (Faber-Castell) : Or, doré, beige, terre de Sienne, café, vert clair, jaune pâle, jaune, kaki, bleu clair, bleu moyen
    Outils : Crayon de papier HB, gomme, taille-crayons
    Licence : Ce fichier est répertorié au catalogue de licences - Copyleft Spécifique Attribution Pas d'utilisation commerciale

    Copyleft spécifique BY-NC (CS BY-NC) 14.0 [1.3]

    - attribution "Tokina Japona"
    - but commercial non autorisé
    - demande pour les personnes ne faisant pas partie de la liste des ayant-droits obligatoire pour réutilisation, et ce dans les termes de la licence.

    Phrase de la fin : "Japan style!"


  • Les pactes signés, il devait tout de même rester quelqu'un prêt à tout affronter. Une personne qui allait arrêter tous les pactes de tous les démons.

    Une jeune disciple d'Ecaflip, originaire de Bonta, apprit ce qu'il se passait. Des jeunes filles enlevées à Katrepat, des cadavres à Sufokia, une jeune femme assassinée à Astrub, une mystérieuse épidémie de boulimie à Brâkmar, de l'or qui disparaissait comme par hasard à Bonta, sans compter la tyrannie naissante d'Amakna et les meurtres isolés de criminels de Bilbyza.

    Il se tramait quelque chose de flou dans ce monde. Une seule fille pourrait peut-être tout arrêter... À condition d'y parvenir car six des sept mauvaises nouvelles étaient provoquées... Par des nobles !

    La petite Astérine se précipita vers le chevalier Justice qui était assis sur son rocher à Cania, gardant Anathar comme cape, un dangereux Shushu. C'est lui qui lui expliqua à quoi étaient dus les péchés : à des décisions démoniaques pour piéger les habitants dans leur Shukrute pour l'éternité. Hélas, s'étant avoué trop fatigué, il décida alors de céder la mission à Astérine, qui accepta.

    À première vue, la chose la plus facile serait d'attaquer celle qui n'était pas noble... Mais si elle se faisait tuer ?

    Il fallait autant agir dans la discrétion...

    Ce que fit également Tori d'ailleurs. La jeune femme se languissait de ses petites otages qu'étaient Alexandra et Claire et elle alternait les coups à chaque ensemble de minuit. Son pouvoir grandissait, de même pour ses ailes.

    Puis à un moment elle se rendit compte que deux filles une fois sur deux, ce n'était pas encore assez puissant. Il lui fallait encore d'autres filles. Mais où les trouver ?

    TORI - C'est bien d'avoir ses deux petites pour soi toute seule... Mais je commence à m'ennuyer.

    Une idée démoniaque naquit dans sa tête : aller enlever chaque fille qu'elle croiserait dans le bourg, et plus tard dans Amakna, le continent le plus proche, ainsi que Brâkmar qui n'était pas aussi éloignée non plus.

    Aussitôt dit, aussitôt fait, Tori délaissa Alexandra et Claire, sous prétexte qu'elle allait leur chercher des "amies", et se précipita vers Amakna, la terre menée par l'orgueil.

    Elle y enleva une autre disciple de Crâ, puis à Brâkmar une disciple de Sadida.

    De retour au château, elle réfléchit avec Ombrage, la démone qui la contrôlait. Tori regarda sa chevelure dans le miroir et se rendit compte qu'elle était encore plus belle qu'avant.

    OMBRAGE - Si tu continues, ils seront encore plus beaux... Aspire encore plus leurs âmes...
    TORI - Mais oui, les âmes, ce sont elles...

    Le destin se dessinait comme une nuit de folie pour l'assoiffée de la luxure.

    De même pour l'autre "assoiffée", de nourriture cette fois.

    Sans pour autant perdre ou gagner un seul gramme, Esmène continuait de tout dévorer sur son passage, on ne compta même plus le nombre de plats importés ou cuisinés sur place qui sortaient pour ne jamais revenir dans les fourneaux.

    Les esmarlopes, mangées. Les foies gras, mangés. Les kokosodas, bus. Les boissons d'épouvante, bues. Les Tristepains, mangés aussi. Les soupes de chardon, malgré leur goût infect, dévorées en une seule cuillerée à soupe !

    ESMÈNE - Mais c'est tout ? Que ça ? Allez aux fourneaux, fainéants ! Je sais qu'il y a encore plus de nourriture à dévorer !

    Bien évidemment, les chefs et les navires n'en pouvaient plus, et avaient beau présenter comme excuses la famine dans d'autres villages, cela était égal pour cet estomac contrôlé par une démone.

    ESMÈNE - Ne poussons pas mémé Enutrofette dans les orties ! Ou sinon...

    Sans compter que cette famine n'en était pas vraiment une. Un jour de balade, Esmène avait renversé quelques gouttes de bière de son calice sur plusieurs Brâkmariens. Ces derniers se sont transformés en des espèces de vampyres zombies qui réclamaient à manger et suivaient sans arrêt celle que l'on nommait "l'estomac du mal".

    Quelques disciples d'Otomaï commencèrent à analyser ce mystérieux mal, qui n'était pas contagieux entre les Brâkmariens et dont la maladie venait d'Esmène elle-même ainsi que le liquide que contenait son calice. Aussi ils nommèrent ce mal "la malédiction d'Esmène".


  • Autre péché qui s'était réveillé : celui de l'envie. Pire que la jalousie. Le niveau supérieur. Les ciseaux étaient tombés dans l'eau et ramassés par une jeune couturière Astrubéenne, la seule infernale du peuple, bourgeoise mais pas noble. Priscilla voyait ces ciseaux comme un cadeau à son bon travail. Couper des rubans, emballer, coudre, et encore découper quelques petites choses, elle prenait son travail à cœur. Mais Priscilla était légèrement "colère" (et moins que d'autres), elle rêvait de tellement de choses, qu'elle ne pourrait malheureusement jamais avoir !

    Le démon dans les ciseaux était bien au courant de ces malheurs. Et il allait la réveiller un peu. Déclencher ses instincts et pouvoir se protéger. Ce fut lors d'une séance de travail avec un gros ouvrage que Priscilla fit connaissance de Djaul, le démon caché dans les ciseaux. Il lui raconta son histoire et lui proposa d'assouvir sa vengeance avec lui. Priscilla fut prise de quelques doutes mais finit par accepter.

    Le lendemain, l'ouvrage n'était pas encore terminé et Priscilla s'était rendue compte qu'elle n'avait plus assez de certaines fournitures, aussi décida-t-elle de les acheter dans les différentes échoppes d'Astrub. Elle se rendit notamment chez Tati Hacheum, une Ecaflipette au pelage blanc pour se procurer son tissu.

    Ce à quoi ne s'attendait pas l'Osamodette c'était ce jeune Xélor en train de travailler sur des fils, au métal bleuté et aux bandelettes brunes. Elle tomba immédiatement sous le charme, mais dut se résoudre à rentrer à son logis pour terminer ce qu'elle avait commencé hier.

    Dans l'après-midi, à quinze heures tapantes, Priscilla ressortir de nouveau pour aller redonner son travail enfin fini. Elle revit alors le jeune Xélor... Mais cette fois, il n'était pas seul. Une jolie Eniripsa habillée d'orange et aux cheveux roux comme le bronze l'accompagnait.

    PRISCILLA - Si tu penses pouvoir me tromper... Tu te trompes... Le jour où elle viendra me voir, je te ferai mien ! Tu ne mérites que moi ! Qu'est-ce que tu lui trouves ?

    La jeune fille sortit une cape Tofu, bien fine, bien moelleuse, bien plumée... Priscilla resserra ses poings. Comment une telle petite pouvait avoir de si beaux vêtements ?

    Cela en était de trop. Le soir, la jeune Eniripsa (qui se nommait Prospérine) vint à la boutique de Priscilla, ramenant sa cape Tofu déchirée par les griffes d'un phorreur. C'était peut-être une chance pour celle qui avait signé le sixième pacte infernal de se venger.

    PRISCILLA - Si vous le souhaitez, je peux vous montrer mon atelier.
    PROSPERINE - Je ne voudrais pas vous déranger pendant votre travail...
    PRISCILLA - Si, si, j'insiste !

    Priscilla entraîna la jeune fille jusqu'à son atelier et lui annonça qu'elle allait s'absenter pour aller chercher son matériel. Elle reparut derrière le dos de Prospérine et lui asséna un très violent coup de ciseaux. L'envie venait de faire sa première victime.

    En sortant très loin de la ville pour s'échapper vers les îles, se trouve la dernière jeune femme qui eut l'honneur de rencontrer Rushu, qui était caché dans le couteau de colère. C'était une Sacrieuse du nom de Nathalie qui l'avait ramassé. Elle était plutôt distante, regardait le comportement des gens, l'analysait et en tirait des conclusions qui l'obligeaient à prendre encore du recul. Au point même de finir dégoûtée.

    Car s'il y avait bien une chose dont elle avait horreur, c'était que les gens obéissent aux péchés et ne respectent plus les règles données par les dieux. Nathalie n'était tout de même pas une nonne dédiée à aller au Bibliotemple chaque matin, mais elle prenait pitié pour les divinités.

    Pour elle, Rushu était aussi une divinité, au même titre que Djaul, Brumaire ou Jiva. Native de Brâkmar, elle s'était réfugiée à Bilbyza, navrée des comportements "puérils" de certaines personnes.

    Cette fois, c'en était de trop pour Nathalie qui hurla à la vengeance et à la punition. Rushu se réveilla à ce moment-là. Lui aussi il voulait une vengeance contre Sacrieur. Pourquoi ne pas emmener une de ses disciples à la Shukrute à sa mort en la corrompant ?

    Rushu était moins diplomate que d'autres démons, comme Anerice ou bien encore Ombrage.

    RUSHU - Prends ce couteau et venge-toi sur les autres. Ta mission : te débarrasser des péchés des autres personnes. Et te venger !

    Nathalie accepta cette mission et commença à être possédée par l'énergie du couteau, une énergie qui allait décupler sa rage et son envie de vengeance.

    Toute personne qui commettrait un péché visible serait tué par cette lame imbibée du pouvoir de la colère, possédée par une disciple de Sacrieur prête à tout pour venger son honneur.

    C'est ainsi qu'elle signa le dernier pacte infernal. Elle allait être la femme finale, celle qui était possédée par le maître et le seigneur des démons en personne, presque aussi important qu'un autre dieu.

    Pour commencer, certains Bilbyboys et de Bilbygirls qui s'étaient adonnés à une fête complètement démesurée. La gourmandise sans doute des sucres et des glucides très fréquents sur l'île de Bilbyza. Nathalie fut consumée par la colère et s'infiltra dans la fête, qui finit en véritable massacre.

    NATHALIE - Je suis celle qui sanctionne. Celle qui renvoie en enfer les péchés afin qu'ils n'apparaissent plus sur le monde des Douze. Je suis la vengeresse, l'avide de vengeance et de justice.

    Elle s'instaura un nom de code, "Sacris", contraction de "hybris" (démesure) et du nom de sa déesse.

    Mais les pactes étaient tous scellés désormais, et le monde des Douze allait être frappé par les sept péchés. La gourmandise à Brâkmar, l'orgueil à Amakna, la paresse à Sufokia, l'avarice à Bonta, l'envie à Astrub, la luxure à Katrepat et la colère dans Bilbyza. Et peut-être même au-delà...


  • Résultat du live sur Twitch du 20/09.

    Esmène (live Twitch)

    Type : Artwork
    Dessiné le : 19 Septembre 2014
    Traité le : 20 Septembre 2014
    Collection : Autres
    Niveau de censure : 0/5
    Brosses : Hardness50
    Multi-calques ? : OUI
    Autres outils : Aérographe, crayon, baguette magique, sélection par couleurs
    Licence : Ce fichier est répertorié au catalogue de licences - CR (normal)

    CR

    - demande nécessaire à l'auteur pour réutilisation. Tous droits réservés.

    Ticket de licence (pro)


  • Cette nuit n'allait pas être de tout repos pour Tori. Ni pour les petites Alexandra et Claire qu'elles a capturées. Le pouvoir de la luxure commençait à s'éveiller en Tori, qui alla voir ses deux protégées.

    TORI - Mes pauvres petites, finir dans un malheureux logis de Katrepat à votre âge. Moi, j'ai un château où je vous hébergerai. Prenez juste soin de moi et de mon corps et vos souhaits seront exaucés.

    Tori emmena Alexandra et Claire dans une chambre spéciale pour leur enfiler des habits d’apparat extrêmement légers. Il était l'heure de réveiller encore plus le pouvoir de la dague du premier pacte.

    TORI - Nous allons enfin commencer, obéissez à mon âme...

    Tori n'avait presque plus rien d'humain. Elle emmena alors Alexandra, la première à être prête, dans sa chambre pour enfin commencer ce qui allait être une sorte d'acte de luxure.

    TORI - Plus de retour à ta vie d'avant ma petite. Maintenant tu es dans mes bras, tout contre moi, chaude...

    Elle la dévora de baisers et commença à se repaître de cette petite Crâtte regorgeant d'énergie.

    Autre nuit agitée, par le son de quelques pièces trébuchant sur le sol. Une vieille femme avec sa petite fille qui ramassait les sacs. Erica de Avara tendait devant elle la pièce de métal qu'elle avait ramassée, sous les yeux émerveillés de sa petite-fille Gladys.

    GLADYS - Mémé, où as-tu trouvé telle merveille ?
    ERICA - Dans le jardin. Elle est tombée du ciel. C'est un cadeau divin !

    Erica aimait amasser et surtout garder les trésors, comme toute bonne disciple d'Enutrof qui se respecte. Gladys était quant à elle disciple d'Eniripsa, notamment pour soigner les maux de dos et d'articulations de son aînée. C'était une petite fille sucrée, blonde, adorable.

    GLADYS - Besoin d'un petit sirop ?
    ERICA - Je veux bien, merci.

    Gladys était une véritable Bontarienne de bon cœur. Erica en avant un d'or, sauf lorsqu'il s'agissait de quelqu'un qui voulait voler ses richesses. Et ce qu'elle ignorait, c'était que Minuit était dans cette pièce qu'elle tenait avec fierté. Cette dernière profita de l'absence de la petite Eniripsa pour parler alors à l'Enutrofette.

    MINUIT - Disciple d'Enutrof, attirée par les richesses, l'argent et le pouvoir...
    ERICA - Qui êtes-vous ? Êtes-vous venue pour me voler ? Sinon, passez votre chemin !
    MINUIT - Pas du tout, je te propose même d'augmenter tes richesses encore et encore...

    Erica accepta directement et signa le cinquième pacte infernal : l'avarice. En étant avaricieuse, elle aurait encore plus d'or, beaucoup plus que l'on ne pourrait l'imaginer, et pourquoi pas, le pouvoir qui allait avec. Car comme on le savait bien : "le riche est le puissant ; le pauvre est l'esclave".

    Gladys revint, et dès lors, Erica lui apparut plus mielleuse que d'habitude. Elle lui donna son sirop, et Erica se dirigea vers la chambre de la petite Gladys, pour y prendre tous ses bijoux.

    GLADYS - Mémé, que faites-vous ?
    ERICA - Je veux tout protéger des éventuels voleurs, on ne sait jamais ce qui arrive. Un accident est si vite arrivé...

    Le doute s'infiltra dans l'esprit de la petite Gladys, sa grand-mère semblait avoir changé. Mais elle ne savait pas qui était derrière. Minuit. C'était elle qui manipulait sa grand-mère. Et elle allait être victime et témoin d'un des pires péchés, si ce n'est pas le pire...


  • Ce miroir ferait des envieux, mais pourtant il n'en provoque pas le péché. La fille l'ayant ramassé était assez jeune et devait se charger d'Emelka. C'était le royaume que la gourmande Esmène convoitait pour sa nourriture. Peu importe pour Florie, la nouvelle propriétaire du miroir. Seule depuis quelques années à devoir gouverner son peuple, elle pensa alors qu'elle devait soumettre tout le monde et asseoir définitivement son autorité.

    La démone IV, cachée dans le miroir, avait bien compris les desseins de la jeune fille, et commença à lui parler le soir même de sa trouvaille. Voyant envers les pouvoirs du miroir une opportunité de devenir la plus puissante souveraine d'Emelka, et, pourquoi pas, de tout Amakna, Florie accepta directement le troisième pacte infernal, l'orgueil.

    Il y eut alors une sorte de déclic dans la tête de la jeune disciple de Sadida. Vêtue de sa plus superbe robe jaune, elle apparut au balcon de son château d'honneur pour s'adresser au peuple.

    FLORIE - Mon cher peuple, dès aujourd'hui, les choses vont changer de façon irréversible ! Si vous souhaitez que nous devenions la plus parfaite des nations, il va falloir se battre ! Nous ne laisserons aucun obstacle obstruer notre route, nul ne mettra en échec nos planifications ! En ce jour, le royaume d'Emelka que je conduis avec grâce, deviendra le suprême ! Le colossal ! Le majestueux ! Le plus puissant royaume du monde des Douze !

    Malheur arriva à ceux qui souhaitaient s'opposer à Florie, qui tapa alors du pied à la moindre remarque.

    FLORIE - Gardes ! Emmenez-les donc dans la tour de pénitence, le temps de leur trouver une sentence ! Pire que les impôts, il y a le bûcher et le tranchage de tête !

    Florie aimait se vanter, et son miroir le lui donnait encore plus envie, lui donnait plus confiance en elle. Aucun doute, elle allait asseoir son pouvoir sur tout son royaume, une bonne fois pour toutes. Les gardes lui obéissaient comme des petits chienchiens et la grande partie du peuple la craignait et n'osait pas la défier, ni la regarder de trop haut, sous peine de voir leur tête découpée par les lames des bourreaux.

    Une fois son discours terminé, la jeune adolescente rentra dans ses appartements et en un claquement de doigts, fit parvenir à elle nombres de femmes de chambre prêtes à la recoiffer et à la rendre plus sublime que jamais. Aucun doute sur le fait qu'être une jeune noble signifiait de même être présentable.

    FLORIE - De toute façon, il y aura toujours des gens qui ne comprendront rien à rien. Et bien tant pis pour eux. Qu'importe mon sort s'ils se font le retrait d'une pauvre tête, cela leur évitera de sortir quelconque bêtise !

    Elle éclata de rire. La pendule sonna et Florie comprit qu'il était l'heure de souper.

    Alors que chez d'autres il était l'heure de dormir. La plus jeune des futures infernales, Carolina, noble de la nation de Sufokia, possédait dès à présent une petite clé. On pourrait la rentrer dans un jouet, la remonter, et regarder la beauté du mouvement, peut-être pourquoi pas avec une petite musique... Mais oui, et si c'était une clé d'une boîte à musique ? Ce qu'ignorait la petite Carolina, c'était que cette clé était aussi responsable d'un autre péché, et encore moins qu'elle était liée à une démone. Une démone des heures, plutôt d'attitude tranquille voire à la limite de la fainéantise : la démone XI. Elle était avec IV et Minuit une des trois démones des heures à avoir un péché associé. C'est alors à une nuit de sommeil que XI se manifesta. Et tant pis s'il était onze heures... Du soir !

    Carolina dormait plus que la normale. Pour elle, le sommeil était la chose la plus sacrée qu'il pouvait exister, aussi bien que l'amour pour Tori ou la nourriture pour Esmène, ou bien encore la justice pour Nathalie. XI eut alors une idée pour appâter l'adorable petit angelot qu'elle était : s'intégrer dans ses songes et lui faire signer le quatrième pacte infernal.

    Aussitôt pensé aussitôt fait, Carolina était dans un rêve sucré, son petit jardin secret qu'elle aimait tant retrouver et se réfugier. Car même si Sufokia était une cité calme, il arrivait quelques disputes... Pour les fuir, il lui fallait dormir le plus longtemps que possible jusqu'à ce que tout soit passé. Cette fois, ce jardin secret allait être pénétré par XI qui l'interpella.

    XI - Viens petite, n'aie pas peur.
    CAROLINA - Qui êtes-vous ?
    XI - Tu me connais sans doute sous le nom de la onzième heure.
    CAROLINA - C'est... C'est impossible !

    Alors la démone XI lui expliqua l'histoire de la petite clé. Et elle proposa un marché à Carolina. En l'échange de pouvoir faire partager le sommeil et la paresse à tous ses ennemis, tous ceux qui osaient rompre la tranquillité de Sufokia, elle la laisserait prendre son contrôle. Carolina accepta, lassée de constater la colère de plusieurs gens.

    Soudain, le rêve prit fin. Carolina se souvenait de tout. Était-ce bien réel ? Ou bien juste un rêve ? Rien n'en était moins sûr. Aussitôt elle reprit sa petite clé et la regarda. Pouvait-elle vraiment étendre sa paresse à tout le monde ? Le quatrième pacte infernal ? En revanche, Carolina ne se souvenait pas de la boîte à musique au pied de son lit. Curieuse, elle la ramassa et l'ouvrit. Elle y trouva alors des flacons d'encens et un pipeau. La voix de la démone XI résonna dans sa tête et lui expliqua tout.

    XI - Tu seras bien entendue immunisée de par notre marché. Grâce ce pipeau tu pourras diriger les fumées d'encens sur ceux que tu considèreras comme trop énervés et ils iront dormir que plutôt aller se disputer. L'encens agit sur leur corps, le son du pipeau sur leur esprit. C'est à toi de jouer, maîtresse de l'acédie.

    Carolina sourit. Pouvoir gouverner tout Sufokia juste à l'aide d'encens et d'un son d'instrument... Quel bonheur. Mais la petite fut trop fatiguée pour commencer et reposa son pipeau et son attirail dans la boîte, la ferma avec sa clé et garda son trésor sous son oreiller, pour s'assurer de passer une excellente nuit...


  • Nom : De Iria
    Prénom : Nathalie
    Surnoms : L'Enragée, La Vengeresse , Sacris
    Âge : 18 ans
    Année de naissance : 954
    Native de : Mâcheville, Brâkmar
    Lieux : Bilbyza

    Objet : Couteau
    Démon affilié : Rushu
    Péché : Colère

    Personnage d'origine : Nina l'Acrobate


  • Nom : Invitra
    Prénom : Priscilla
    Surnoms : La Mercenaire
    Âge : 24 ans
    Année de naissance : 948
    Native de : Astrub, île indépendante
    Lieux : Astrub

    Objet : Ciseaux
    Démon affilié : Djaul
    Péché : Envie

    Personnage d'origine : Prisca la Dompteuse


  • Nom : De Avara
    Prénom : Erica
    Surnoms : La Gardienne Infernale
    Âge : 80 ans
    Année de naissance : 892
    Native de : Kara, Bonta
    Lieux : Kara

    Objet : Pièce
    Démon affilié : Minuit
    Péché : Avarice

    Personnage d'origine : Eriobea


  • Nom : De Acedina
    Prénom : Carolina
    Surnoms : L'endormie, la fourbe
    Âge : 15 ans
    Année de naissance : 957
    Native de : Sufokia
    Lieux : Sufokia

    Objet : Clé
    Démon affilié : XI
    Péché : Paresse

    Personnage d'origine : Carla la Jongleuse